{{Nous ouvrons cette revue de presse par la crise qui perdure à l’uprona. L’hebdomadaire Iwacu qui en fait un grand titre se demande pourquoi la justice s’en mêle.}}
Certains anciens de l’uprona restent optimistes quant à la normalisation de la situation dans l’ancien parti unique. Pourtant, les parties en conflit semblent plus décidées que jamais à en découdre. Et la partialité qui semble caractériser la justice dans cette affaire risque selon le journal, d’envenimer la situation.
Une vague d’arrestation a suivi l’affrontement de kumugumya qui a entraîné la mort d’une personne, alors qu’une autre était gravement blessée. Ces arrestations ont frappé exclusivement certains membres du camp hostile à Bonaventure Niyoyankana, président du parti. Jean baptiste Manwangari du courant de réhabilitation de ce parti a été emprisonné à Muramvya, tandis que deux autres ont été conduits à Bubanza. Même Dieudonné Ndayikengurukiye, hospitalisé au centre médico-chirurgical de Kinindo après avoir été lui aussi poignardé à kumugumya sera incarcéré dès sa sortie de l’hôpital. Le bureau du procureur le lui a annoncé après un interrogatoire le jeudi 22 décembre.
{{Enseignants arrêtés au travail : de graves conséquences sur les enfants.}}
Le journal Iwacu écrit qu’en province de Muyinga, une dizaine d’enseignants ont déjà déserté. Ils ont peur d’être arrêtés devant leurs élèves comme leurs confrères. La plupart sont des militants du parti fnl d’Agathon Rwasa.
Pour le docteur Adolphe Sururu, enseignant à l’université du Burundi, ces arrestations en pleins cours devant les élèves engendrent de graves conséquences sur le vécu psychologique de l’enfant. Il y aune image qui est brisée chez les éduqués qui sont plongés dans la peur et dans le doute. Et une fois adultes, ils peuvent reproduire ce qu’ils ont vu et être ainsi violents parce qu’ils ont vécu dans la violence.
{{La commercialisation du sucre, une pure spéculation, écrit le quotidien gouvernemental le Renouveau.}}
Il y a un bon bout de temps, le sucre devient une denrée rare. Pour s’en procurer dans la commune urbaine de Buyenzi, le Renouveau trouve que c’est un véritable parcours de combattant car la demande est supérieure à l’offre.
Là où ce produit est disponible, un kilogramme de sucre se vend entre 2000 et 2400F burundais, cela étant dû au fait que l’approvisionnement de ce produit se fait en cachette comme les commerçants le font savoir.
{{A ceux qui ont, on donnera, à ceux qui n’ont pas, on enlèvera le peu qu’ils ont, titre l’agence Net Press.}}
Cette phrase de Jésus Christ résume l’intention faite par Bonaventure Gasutwa, ancien ministre de la jeunesse et des sports et député à l’assemblée nationale pour le compte du parti Uprona. Cette parole axé sur la réforme fiscale insuffisante à son goût que vient de décider le gouvernement.
Jusqu’à présent en effet, les plus hauts dignitaires de la République qui étaient exemptés d’impôts, vont désormais payer un impôt de 10% sur leurs salaires, alors que les petits fonctionnaires vont continuer à payer 35% de leurs maigres « Sida » c’est-à-dire salaire insuffisant difficilement acquis ».
{{Chasser son épouse au retour de Somalie, écrit la dignité de la femme.}}
Il s’agit des militaires qui rentrent de leur mission en Somalie qui n’hésitent pas à abandonner leurs premières épouses pour choisir une plus jeune. Jacqueline affirme avoir été battue et menacée par un certain Céleus chaque jour et cela pendant trois ans. Prise en mariage par cet officier de l’armée nationale, elle fut abandonnée à l’âge de 21 ans. Débordée par des drames domestiques, une certaine Evelyne a aussi préféré quitter avec ses deux enfants un lieutenant qu’elle qualifie de versatile.
La dignité de la femme mentionne que la plupart de ces femmes sont des dupées engrossées par des hommes qui ne les aimaient pas qui se sont mariées à la suite des grossesses non désirées au cours de leurs études secondaires. Les associations des femmes et les responsables militaires veillent cependant à ce qu’ils versent la pension alimentaire qu’ils doivent d’autant qu’ils en ont largement les moyens.
{{Dangereuse influence des films pornographiques sur les jeunes, titre le journal La dignité de la femme.}}
C’est dans la province de Cibitoke où de nombreuses maisons de cinéma projettent depuis plus de deux ans des films pornographiques incitant les jeunes à des expériences amoureuses très risquée pour les filles.
A travers la dignité de la femme, une maman se plaint que quand elle apporte un film qu’elle juge intéressant et informatif, ses enfants s’empressent de lui dire que ce n’est pas un film à leur goût. Ils font le tour des maisons de cinéma où on montre des images d’une jeune fille et de son copain qui accrochent quasiment tous ces adolescents.