Un arrêt à son égard fruit d’une négociation

    0
    449


    « Un arrêt négocié entre la justice et l’exécutif burundais était la seule solution possible le procès Hassan Ruvakuki au regard des méandres qui l’avaient émaillés depuis novembre 2012 », c’est le point de vue de l’avocat Tacien Sibomana ce mercredi après avoir constaté le procès qui a été prononcé contre le journaliste Hassan Ruvakuki .

    Lundi le 8 janvier 2013, le journaliste Hassan Ruvakuki a écopé d’une peine de prison ferme de 3ans. Le chef d’accusation qui, au départ était la participation parmi une bande terroristes et pour laquelle il avait requis une peine à perpétuité a été changée par la cour d’appel de Gitega. Aujourd’hui, Hassan Ruvakuki est condamné à 3 ans de prison ferme pour avoir participé à une association formée dans le but d’attenter aux personnes et aux propriétés par la cour d’appel de Gitega.

    Les considérations sont nombreuses de la part des spécialistes du droit et de la société civile après avoir eu écho d’un tel jugement contre notre confrère. Tacien Sibomana revient sur les considérations qu’il qualifie de vices de procédures comme ayant émaillé ce procès. Selon lui, il ne faudrait pas reléguer à l’écart que le pouvoir de Bujumbura devrait recourir à mult variables pour se dédire si l’on sait très bien que le premier Vice président de la république a mobilisé les diplomates accrédités à Bujumbura en montrant t que Hassan Ruvakuki était coupable lors de son arrestation.

    L’infraction qui pèse aujourd’hui sur lui est difficile à prouver du fait que le juge de la cour d’appel de Gitega n’avait pas la latitude de changer la qualification des délits de départ selon Tacien Sibomana . Un autre paradoxe est l’inconstance dans la qualification de la part de spécialiste du droit.

    Il estime que les différentes qualifications du délit qui ont été prononcées lui reflètent plutôt une main politique invisible derrière ce dossier. « C’est raison pour laquelle le pouvoir devrait user de tous les moyens auprès de la justice pour que le journaliste Hassan Ruvakuki bénéficie d’une telle peine afin que la justice s’en serve pour probablement lui accorder une libération conditionnelle » a-t-il souligné.

    De la part de Pacifique Nininahazwe le fait de voir Hassan Ruvakuki toujours ne participe en aucune façon à la bonne image du Burundi car ce pays est vu comme prédateur de la liberté de la presse.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici