La police interdit l’exportation des mandarines.

    0
    543


    Les cultivateurs et exportateurs des mandarines en commune Rumonge de la province Bururi, s’insurgent contre la mesure policière interdisant l’exportation de ces fruits vers les pays de la sous région.

    Cette mesure d’interdiction a été prise par le directeur général de la police en date du 24 avril 2014.

    Dans la correspondance adressée aux commissaires régionaux de la police, le commissaire de police principal André Ndayambaje leur demande de veiller au respect de l’application de cette mesure, vu que l’on observe une commercialisation anarchique de ces produits ces derniers jours.

    Désolation totale du côté des cultivateurs et exportateurs. L’un d’eux Salum Kabura qui a rencontré le correspondant de la Radio Isanganiro au sud du pays, dit qu’il va éprouver d’énormes pertes.

    « Je ne comprends pas cette mesure alors que je détiens tous les documents commerciaux qui m’autorisent à les exporter. Comment pourrais- je aussi rembourser le crédit que j’ai contracté », s’est-il interrogé ?

    Les conséquences de cette mesure commencent à se faire remarquer sur terrain. Les fruits commencent à tomber et à pourrir dans certaines plantations comme l’a constaté notre correspondant à Rumonge.

    La police de l’air, des frontières et des étrangers dans cette localité veille au strict respect de cette mesure par le contrôle de tous les véhiculent qui traversent les frontières burundaises vers la Tanzanie ou la RDC.

    Salum Kabura, l’un des exportateurs des mandarines vers la République Démocratique du Congo et d’autres cultivateurs de ces fruits à Rumonge demandent la levée de cette mesure avant qu’ils n’enregistrent d’énormes pertes.

    Le commissaire de police en province Bururi renvoie à la direction générale de la police sur la question de savoir si la police est compétente dans la prise de cette décision, qui reviendrait plutôt au ministère du commerce (dont l’un de ses cadres du ministère du commerce nous a informé que cette mesure viole certains protocoles de la communauté Est Africaine) en collaboration avec celui chargé des affaires de la communauté Est Africaine.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici