Le cimetière de Mpanda : Objet de convoitise

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    Deux personnes se regardent en chien de faïence suite à leurs intérêts que chacun d’eux estime lésés suite aux travaux menés au cimetière de Mpanda. Il s’agit de l’éleveur Félix Nibaruta et Olivier Mugisha, responsable d’une société offrant les services des pompes funèbres.

    Le 1er, c’est-à-dire l’éleveur, indique qu’il a reçu une autorisation d’exploitation d’un terrain de 50 mètres sur 50 pour l’élevage, lequel se trouve dans l’étendue du cimetière de Mpanda, en commune Gihanga de la province Bubanza. Il affirme que lui et les autres avaient bénéficié d’une autorisation temporaire d’exploitation de ce terrain, laquelle était livrée par le Gouverneur de Bubanza à l’époque Jacques Kenese.

    Avec les activités d’enterrement, Félix Nibaruta fait savoir que ses vaches ont été chassées par Olivier Mugisha, propriétaire d’une pompe funèbre. Il l’accuse de s’être accaparé de sa propriété. Les sources sur place précisent que ces vaches y passaient 2 ou 3 fois par semaine pour le pâturage, mais qu’une bonne partie est actuellement occupée par les tombes. Félix Nibaruta l’accuse aussi d’avoir démoli ses clôtures qui montraient les limites de son terrain.

    Mugisha Olivier rejette toutes ces accusations. Il affirme qu’il n’a exploité que la propriété de l’Etat. Il refuse aussi cette accusation de démolition des clôtures.

    Les fossoyeurs du cimetière de Mpanda s’inquiète de ce conflit et disent qu’ils travaillent ces derniers jours sous menaces de mort selon les sources en provenance de Gihanga. Face à cette situation l’administration semble donner raison à Olivier Mugisha.

    L’administrateur de la Commune Gihanga n’y va pas par quatre chemins en indiquant que le cimetière de Mpanda n’est qu’une propriété de l’Etat dont l’organisation incombe au Ministère de l’environnement. Si Félix Nibaruta souhaite lui aussi faire le service de pompes funèbres, il est de son gré de demander l’autorisation aux organes habiletés selon toujours cet administratif.

    Face à ce conflit, un procès civil intenté par Félix Nibaruta est pendant devant le Tribunal de Grande Instance de Bubanza .Il réclame environ 200 millions de Frs bu de dommages et intérêts ; et à peu près 800 mille francs bu pour les clôtures dites « démolies ».

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