
La Commission Électorale Nationale Indépendante a finalement accepté une rencontre inclusive de 2 à 3 jours sur la réévaluation de l’enrôlement des électeurs après 8 heures de débats houleux avec autres les partis politiques sur les irrégularités sur ce processus .
Depuis l’avant midi de ce lundi, les nerfs étaient tendus. En cause, la CENI n’entendait pas se joindre aux requêtes de la société civile et des partis politiques de l’opposition qui, en plus des sanctions dont ils plaident pour les personnes qui ont été surprises dans les magouilles sur l’enrôlement estimaient que ce processus était à reprendre à partir de zéro.
Tour à tour, les partis politiques ont dénoncé une CENI proche du pouvoir de Bujumbura. Ils ont dit que les résultats de l’enrôlement manquent de crédibilité.
Le président de la CENI et ses collègues ont été demandé de ‘’quitter cette commission pour l’honneur du pays et le leur’’. ‘’Nous acceptons les critiques mais les burundais devraient savoir que l’idéal n’est pas de ce monde’’, a répliqué de sa part Pierre Claver Ndayicariye.
Vers 16 heures, les parties prenantes ont chacune campé sur sa position. D’un côté, les partis politiques de l’opposition ont demandé qu’un atelier davantage neutre politiquement joue les arbitres pour aider à aboutir sur des points de vue consensuelles. De l’autre, les membres de la CENI se sont contentés de dire que même rencontre qu’ils voulaient était similaire à celle de ce jour.
Preuve à l’appui, Gertrude Kazoviyo a relevé beaucoup d’irrégularités dans les rapports aux mains de la société civile qui n’ont pas été corrigées par la CENI avant de plaider pour une évaluation davantage proche de la vérité sur l’enrôlement des électeurs.
Les diplomates notamment le délégué de l’Union Européenne Patrick Spirlet ont surtout demandé que le calendrier du processus électoral soit respecté.’’
Visiblement, la rencontre a pris fin sur un climat de sérénité. La CENI a surtout été encouragée pour la modestie avec laquelle elle a conduit le processus.
Tout ne sera pas à refaire, les partis politiques et les autres parties prenantes au processus électoral vont compiler les rapports sur tout ce processus pour donner la suite à réserver à chaque cas plutôt que de supprimer tout.
‘’Les élections comme d’autres débats de grands enjeux politiques prédéfinissent la géo- politique de la région ’’ nous a rassuré un des hommes politiques après avoir vu que les exigences de l’Union Européenne sur ce calendrier. Ses propos ont-ils un fondement ?




