Les missions officielles effectuées à l’intérieur du pays nécessitent l’autorisation d’un vice-président de la République. Cependant, les déplacements officiels à l’étranger exigent l’autorisation du gouvernement. Les frais de missions sont désormais attribués par catégorie de fonctionnaires de l’Etat.
Dans un arrêté du 28 Décembre de l’année dernière, signé conjointement par le 1er et 2ème vice-président de la République, les déplacements officiels sur le territoire national exigent une autorisation du vice-président de la république de tutelle. Selon le même décret, toutes les missions à l’étranger doit être autorisées par le gouvernement tenant compte de son budget et ses priorités.
En outre les demandes d’autorisation d’ordre de mission doivent justifier son objet, son intérêt, les lieux où elle sera effectuée, le nom et la qualité du fonctionnaire. « Les déplacements privés des membres du gouvernement sont portés à la connaissance du cabinet du vice-président de la République dont il relève », exigent Gaston Sindimwo et Joseph Butore.
Pour les missions à l’intérieur du pays, les frais de mission seront octroyés suivant les catégories du fonctionnaire. Le membre du gouvernement et personnalité ayant le rang de ministre aura droit à une somme de 70 mille francs burundais, 50 mille Francs burundais pour les cadres de directions générales, 40 mille francs burundais pour les fonctionnaires de la catégorie de collaboration et 30 mille de francs burundais pour les fonctionnaires de la catégorie d’exécution.
Concernant les missions à l’étranger, 350 dollars américains seront octroyés aux membres du gouvernement et personnalités ayant rang du ministre. Les directeurs généraux et autres cadres de direction perçoivent 300 dollars américains et 250 dollars pour les autres fonctionnaires. Cependant, « lorsque les diplomates burundais effectuent des missions dans les pays d’accréditation autres que les pays où ils résident, les frais encourus ne sont pas à la charge du gouvernement », précise le même arrêté.
Cet arrêté concerne les membres du gouvernement, les membres du parlement, les personnalités et agent du secteur parapublic ou privé ainsi qu’aux éléments de forces de l’ordre une fois confiés à une mission officielle.