Certains habitants des quartiers Buterere, Kinyankonge et Ngagara sommés par le Gouvernement résidant près du centre d’épuration de Buterere ont observé ce mercredi un sit-in devant le bureau de l’Ombudsman burundais. Ils indiquent être venus pour solliciter une main forte de l’ombudsman dans le conflit qui les oppose au Gouvernement qui leur a intimé l’ordre de détruire leurs maisons construites dans des parcelles leur attribuées par les services de l’urbanisme disent-ils. A défaut de rester à cet endroit ils demandent que de nouvelles parcelles leur soient attribuées.
A plus de 50 constitués des jeunes et adultes ces personnes indiquent qu’ils demandent à l’Ombudsman Edouard Nduwimana de leur venir en aide pour trouver une solution à un différend qui les oppose au Gouvernement, afin que ce dernier revient à sa décision de les expulser de l’endroit où ils ont construit leurs maisons d’habitation en bonne et due forme indique un de ces mécontents. « Dans la mesure où c’est le gouvernement lui-même qui nous a octroyé ces terrains c’est inconcevable que les services de l’urbanisme qui sont en charge de gérer les propriétés puissent octroyer un terrain déjà occupé. Nous sommes venus solliciter l’ombudsman pour nous réconcilier avec les services de l’Etat qui veulent détruire nos maisons », déplore un chef de ménage se trouvant devant le bureau de l’ombudsman.
Les uns disent qu’ils ne sont pas prêt à quitter cet endroit dans un mois, justifiant qu’il y a d’autres résidents des quartiers qui sont autour du centre d’épuration de Buterere, mais qu’ils ne sont pas inquiétés. Ils ne demandent que l’attribution d’autres parcelles ainsi que des indemnisations.
Les conseillers du bureau de l’Ombudsman ont pu rencontrer la délégation de ces personnes qui ont observé ce sit in. Mais Jérémie Kekenwa un des conseillers d’Edouard Nduwimana a indiqué à la presse que sa réaction pourra avoir lieu la semaine prochaine après son retour de la mission de travail.
Cette mesure de destruction des maisons à Buterere concerne 220 ménages.
Les habitants qui venaient d’avoir un délai d’un mois pour avoir déménagé, il y a à peine une semaine
Un mois, un délai accordé aux propriétaires de maisons érigées dans cet espace pour avoir vidé les lieux .Ces habitants affirment avoir des documents d’autorisation de bâtir. Ils disent ne pas savoir sur quel pied danser et demandent d’être rétablis dans leurs droits.
Un des propriétaires de parcelle à côté de la station d’épuration se demande pourquoi le gouvernement s’acharne beaucoup sur leurs maisons alors qu’il y a d’autres construites dans les quartiers Kigeri et le Miroir qui n’ont pas été touchées, avant de demander que ces bassins des SETEMU soient plutôt délocalisés.
Le ministre Jean Bosco Ntunzwenimana des Travaux publics appelle les détenteurs de documents légaux de les présenter et promet que leurs dossiers seront traités.
Pascal Barandagiye,ministre de l’intérieur, quant à lui ne mâche pas les mots, « cette décision ne change pas mais les réclamations se feront d’une manière
Déo Guide Rurema ministre de l’environnement, a aussi promis le bornage de l’espace public.
Le conseil national de la Sécurité avait recommandé le 20 juillet de l’année dernière au ministère de l’environnement de faire fonctionner le bassin d’écrêtement puis expulser les personnes qui occupent illégalement les terrains réservés à cette station d’épuration.