Où est Emanuel Ndayishimiye?, s’interroge le groupe de presse Iwacu dans son éditorial
Notre confrère parle d’intolérance politique qui a pris des allures inquiétantes mais qui se limitait sur les menaces et les arrestations. Selon les enquêtes menées par les journalistes de ce groupe de presse en commune et province Gitega, les résultats d’enquête font froid au dos. Elles sont liées aux disparitions et assassinats aux mobiles politiques.
Mais le cas d’Emmanuel Ndayishimiye de la colline Bwoga en commune Gitega est emblématique, selon toujours Iwacu. Ses enquêtes montrent que Ndayishimiye, après avoir échappé de justesse à un meurtre, menotté et visage bandé, il s’est présenté devant les habitants de la colline Mirama qui l’ont remis à une position militaire érigée au barrage de la Ruvubu. Le commandant de la position va remettre Ndayishimiye à sa famille, puis de nouveau embarqué par un commissaire de police judicaire pour enquêtes pour enfin n’être pas revu par la sa famille.
Après avoir énuméré les conséquences de disparitions forcées, l’éditorialiste cite l’article 25 de notre constitution qui stipule que “Toute femme, tout homme a droit à la liberté de sa personne notamment à l’intégrité physique et psychique. Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines, des traitements cruels ou dégradants» .Cette situation doit impérativement s’arrêter. Personne ne devrait rester indifférent, conclut-t-il
Au moins trois personnes déjà affectées par une maladie non encore identifiée à Rubira en commune Mpanda, rapporte l’Agence Burundaise de Presse
Une maladie non encore identifiée apparait ces derniers temps sur la colline Rubira en commune Mpanda de la province Bubanza, une information donnée par les autorités locales. Cette maladie affecte en premier lieu les pieds qui devient insensible, puis les genoux et après c’est toute la jambe qui est touchée et qui devient presque paralysée. Même les bras sont affectés surtout au niveau des articulations.
Selon cet organe de presse publique, trois femmes ont été déjà affectées dans un délai d’un mois. Les habitants de cette localité demandent une intervention des chargés de la santé. A ce sujet, le médecin directeur du bureau provincial de la santé, Dr Joëlle Bigirimana dit n’en être pas au courant mais promet à l’ABP qu’elle compte s’en occuper.
Un magistrat pris la main dans le sac, rapporte le journal Net Press en précisant que le nommé Aloys Ntibishimwa, a été arrêté ce 10 avril par des agents de la brigade anti-corruption après avoir été attrapé en flagrant délit de réception d’un pot-de-vin, la modique somme de 50.000 Fbu pour qu’il libère un présumé violeur.
Selon ce confrère en ligne, le “corrupteur” a eu le réflexe d’avertir la brigade anti-corruption et il serait venu remettre de l’argent au pauvre Ntibishimwa accompagné d’un agent de cette brigade à l’insu du magistrat. Ce dernier a été conduit dans un cachot jusqu’ici inconnu, mais les premières informations, poursuit Net Press, indiquent qu’il serait déjà à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura.
Le journal Burundi Eco fait remarquer que la production du manioc est encore embryonnaire pour être une culture industrielle.
Mais ce journal note l’existence d’un institut international pour l’agriculture tropicale ayant une représentation au Burundi qui est en train d’introduire trois variétés de manioc résistant aux maladies ravageuses et très rentables. Le représentant pays de cette structure Emmanuel Njukwe explique que les agriculteurs doivent disposer de variétés de manioc à période de maturité de 8 mois, 14 mois, et celle tardive de 24 mois pour que les unités de transformation du manioc disposent de la matière première tout le temps.
Avec ces trois variétés, les coopératives sauront que les tubercules seront disponibles pendant toutes les saisons et dans les 210 jours par an qui sont prévus pour faire fonctionner une unité de transformation, rapporte toujours Burundi Eco.
Des propos vexatoires des élèves : les parents et les éducateurs se jettent la responsabilité, titre La Voix de l’enseignant qui écrit que les parents, les élèves, les enseignants et les responsables scolaires des écoles de Bubanza, Ngozi et Rumonge sont unanimes que des paroles offensantes, blessantes, dégradantes sont tenus par les élèves à l’école, même s’ils divergent sur les instigateurs de ces mots malveillants.
Ce journal de l’éducation publie le témoignage d’un enseignant scandalisé par les propos d’un responsable politique qui, au cours d’une réunion à laquelle cet enseignant a pris part, incitait les élèves à se rebeller contre leurs enseignants, Il rapporte ce qui a été dit par cette autorité : « Allez dire à vos enseignants que vous ne serez pas éternellement leurs élèves, que n’eut été leurs diplômes, ils ne méritent aucun égard car ce sont des personnes sans paroles». Ce journal note que les trois groupes s’accordent sur le fait que ces propos malintentionnés sont à combattre car, ils entachent la bonne cohabitation en milieu scolaire.