Sire, que votre volonté soit faite, titre le journal Iwacu
Dans son éditorial, notre confrère fait référence aux monuments officiels sur lesquels figurent l’inscription « Imana, Umwami, Burundi » (Dieu, Roi, Burundi) qui pullulent sur l’étendue du territoire national. Ces mots le disputent à « Unité, Travail, Progrès », la devise de la République du Burundi. Aux dires du porte-parole du président de la République, rapportés par ce confrère, c’est une émanation des échanges entre l’« homme du peuple » et la population. L’éditorialiste d’Iwacu considère que « Le père de la nation » semble vouloir remettre au goût du jour une monarchie absolue de droit divin dans laquelle le pouvoir du monarque est perçu comme la volonté d’une divinité, en l’occurrence le dieu au cœur des trois grandes religions monothéistes,
La volonté présidentielle aussi impérieuse soit-elle n’a pas force de loi dans un domaine qui relève du deuxième pouvoir, poursuit cet hebdomadaire. Elle éclaire sous un jour nouveau le but poursuivi par ces séances de moralisation de la société burundaise, lancées au début du second semestre 2017. Jusqu’à l’émanation de cette « volonté populaire », la recommandation présidentielle d’un retour aux valeurs claniques constituait le fil rouge de ces séances de moralisation, pouvons-nous lire dans Iwacu,
En réaction, toujours dans les colonnes de ce confrère, Léonard Nyangoma, président du parti CNDD, aujourd’hui en exil, trouve que nous sommes en train d’assister à une manœuvre visant la transformation du régime de Gitega en monarchie absolue. Selon toujours cet exilé politique, le président Nkurunziza se préparerait dans ces conditions à être intronisé roi ou empereur ». Ainsi, il sera chef d’État à vie. Mais au sein du parti UPRONA, l’on n’est pas contre la possibilité de retour à la monarchie. Abel Gashatsi justifie que même le président fondateur de son parti Louis Rwagasore est descendant du trône. Quant à Sylvestre Ntibantunganya, ex-président de la République, une commission devrait être mise en place à cet effet, pour éviter des interrogations et des spéculations, écrit toujours l’hebdomadaire Iwacu.
Politique de charroi zéro, du flou à l’échec, écrit le journal Burundi Eco
Cet hebdomadaire spécialisé dans les questions économiques rappelle que dans le cadre de la gestion du transport administratif, le Gouvernement a adopté la politique de « Charroi zéro » qui a été mise en œuvre à partir de 2013. Cette politique avait pour but de réduire les charges de l’Etat liées à la gestion de son parc automobile. Six ans après, un bilan mitigé s’observe dans l’exécution de ce projet, regrette notre confrère.
De l’autre côté, les dépenses liées à l’achat des lubrifiants et du carburant sont passées de 11,4 à 11,5 milliards de francs burundais. En attendant des explications du ministère ayant la politique de charroi zéro dans ses attributions, ce journal trouve que des interrogations sur sa mise en application persistent. La commission parlementaire, quant à elle, demande au gouvernement de réviser cette politique dans les meilleurs délais.
L’Agence Burundaise de presse écrit sur des cas de violences sexuelles et adultères encore visibles dans certains coins de la province Bubanza où l’administration reconnait que dans un délai ne dépassant pas une semaine, une vielle femme a été violée en commune Rugazi tandis qu’une fille de 17 ans a connu le même sort en commune Musigati. A côté de ces cas de viol, ce quotidien parle des cas d’adultère devenus intense dans cette province. Et par conséquent, des grossesses non désirées sont signalées dans les communes Bubanza et Mpanda. L’administration recommande des sanctions exemplaires aux auteurs de viol et d’adultère et demande aux parents de revoir l’éducation de leurs enfants, écrit l’ABP
L’élégance n’est plus hors de prix, titre le collectif des blogueurs Yaga dont un témoigne qu’actuellement acheter des habits n’est plus une histoire très compliquée en termes de finances à Bujumbura puisqu’avec moins de 10 000 fbu, l’habit que vous allez porter ne vous fera point honte, surtout que ce n’est plus une affaire des connaisseurs uniquement.
Ce bloggeur explique qu’à défaut d’aller à la plage, trop loin sans voiture, certains avec leurs copines penchent pour un rendez-vous dans une des buvettes des quartiers de Bujumbura. Là-bas, les vendeurs ambulants y sont nombreux. Généralement, si le business de l’un c’est les chaussures, l’autre sera les habits et bien souvent des articles pour femmes.