Le parti Congrès national pour la liberté a ouvert sa permanence à Rumonge ce dimanche 26 mai. Un comité provincial a été également présenté. Des dénonciations des cas d’arrestation de leurs militants ont marqué tous les discours.
«Onze de nos militants sur treize en province Rumonge ont été arrêtés injustement et croupissent toujours aux cachots », indique Jean-Berchmans Mbanye, représentant du CNL dans la région Imbo-Mirwa (couvre les provinces de Cibitoke, Bubanza, Mairie de Bujumbura, Bujumbura et Rumonge).
Pour Agathon Rwasa, président du CNL en déplacement à Rumonge, indexe le pouvoir en indiquant des priorités pour un gouvernement soucieux du futur de son peuple. « Une politique adéquate est celle qui consiste en une organisation de la vie du pays dans tous ses secteurs en privilégiant l’intérêt public », dit-il.
À côté des instances judiciaires et des forces de l’ordre appelées à jouer correctement leur rôle, le président du CNL demande aux autorités administratives d’éviter de tremper dans l’intolérance politique.
«Il est vrai que l’on devient autorité souvent en provenance d’un parti politique. Mais dès qu’on est à la tête d’une communauté, on œuvre pour tout le monde pour un développement harmonieux », déclare Agathon Rwasa.
Des tambourinaires dont une avance avait été versée pour agrémenter ces cérémonies n’ont pas joué au tambour, intimidé par un membre influant du CNDD-FDD à Rumonge, indiquent certains militants du CNL. Alphée Havyarimana, pointé du doigt, a nié l’accusation.