Certains enseignants redéployés sont pointés du doigt. L’administration locale leur demande de se ressaisir.
C’est le point de vue de certains administratifs de la province de Rumonge. “L’absence au travail ou l’arrivée tardive au service caractérisent certains des enseignants redéployés”, déclare Érasme Hakizimana, conseiller technique de l’administrateur communal de Rumonge chargé des affaires administratives et sociales.
“Ces enseignants affirment qu’ils n’ont pas des frais des déplacements pour se rendre régulièrement et ponctuellement au service. Certains font semblant de travailler, arguant qu’ils vivent loin de leurs familles.” Dit cet administratif.
Érasme Hakizimana fait remarquer que de tels comportements torpillent l’éducation au Burundi et l’avenir du pays. Ce responsable de l’éducation demande aux enseignants et aux directeurs d’école doivent s’y impliquer pour redresser la situation.
Epaphras Hakizimana, membre du comité exécutif du syndicat des travailleurs enseignants au Burundi (STEB) en déplacement à Rumonge ce vendredi 7 juin, fait savoir que la situation est bien connue. Plusieurs rencontres avec les enseignants concernés ont été organisées.
Il a été expliqué à ces enseignants de rester à leurs postes d’attache en attendant l’aboutissement du plaidoyer au gouvernement burundais en faveur de l’amélioration des conditions de vie de ces enseignants redéployés.