Revue de presse du 22 Juin 2019

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    Haro aux pyromanes, semble alerter le journal Iwacu dans son éditorial
    Partant de la permanence du parti CNL incendiée en commune Nyabiraba le weekend dernier ,l’éditorialiste décrit les sentiments du propriétaire de cette maison qui allait être louée au parti CNL. François Habonimana est plongé dans une angoisse, une désolation et une incompréhension et demandent à qui veut l’entendre une chose: la réparation, rapporte le journal Iwacu.”J’ai beaucoup investi dans la construction de cette maison. J’espérais en tirer de l’argent. Mes enfants vont mourir de faim”, regrette ce citoyen dans les colonnes e cet hebdomadaire .

    L’éditorialiste laisse entendre que cette maison n’a pas été brulée par les pyromanes, encore moins un psychotique. Les enquêtes menée pour les journalistes d’Iwacu montrent clairement que c’était intentionnel, qu’une main criminelle a allumé délibérément l’incendie. Et par ailleurs, écrit notre confrère, le Tribunal de Grande Instance de Bujumbura vient de condamner à deux ans de prison neuf militants du parti CNL pour “complicité à l’incendie volontaire”.

    Ce verdict semble avoir divisé la population, selon le journal Iwacu. Une partie, surtout les membres du CNL paraissent ne pas croire au verdit de la justice expliquant que la permanence a été brulée juste pares que les policiers ont embraqué les militants qui veillaient. Ces habitants restent convaincus qu’il y a complicité de l’administrateur communal de Nyabiraba dont l’audio circulé sur le réseaux sociaux menaçant François Habonimana de détruire sa maison si il la louait pour abriter la permanence du parti CNL. Selon eux, le pouvoir est dans les mains des Imbonerakure, la ligue des jeunes affiliés au parti au pouvoir, même si l’administrateur communal rejette toutes ces accusations.

    In fine, manque de confiance à la justice, aux forces de l’ordre et à l’administration, quelle sera la suite?,s’interroge notre confrère .En attendant la réponse, que les supplications de François Habonimana soient entendues et exhaussées, conclut-il.
    Le conseil des ministres du Burundi a donné son aval pour la construction d’un Centre de Congrès International à Bujumbura, rapporte Burundi Eco.

    Ce projet a été initié par l’architecte et homme d’affaires Alfredo Frojo qui est actuellement directeur général de l’Hôtel Club du Lac Tanganyika. Le coût du projet varie entre 31 et 33 millions USD. Ce journal spécialisé dans les questions économiques précise que l ’infrastructure sera érigée sur un site d’environ 3,5 ha et devrait être gérée par une société mixte dénommée « Burundi Congres and Business Center », dont 20% des parts sont détenus par l’Etat du Burundi, 60% par l’Hôtel Club du Lac Tanganyika et 20% par la société Frojo Engineering basée en Italie. Cependant, notre confrère tient à noter que le conseil des ministres a recommandé plus de vigilance au niveau technique et financier dans les négociations des termes du partenariat pour que les intérêts de l’Etat soient sauvegardés, conclut le communiqué.
    L’agence Burundaise de presse écrit sur la vaccination des chèvres et moutons dans cinq communes de la province Ngozi.

    Selon l’ABP ,les communes concernées sont Tangara et Busiga sur toutes leurs collines, Kiremba sur 18 collines, Gashikanwa sur 10 collines ainsi que Ruhororo sur 3 collines. Le but de cette vaccination est de lutter contre la peste de petits ruminants réapparue dans ces communes il y a quelques jours, précise le directeur du bureau provincial de l’environnement ,l’agriculture et l’élevage.

    L’ABP souligne qu’après la déclaration de cette maladie bovine, des mesures urgentes ont été prises par le gouverneur de Ngozi: la fermeture des marchés de petits ruminants, l’interdiction de la consommation de chèvres et moutons. Il conclut que ces mesures seront levées une fois la maladie maitrisée.

    Les amours asymétriques, titre le collectif des blogueurs Yaga, parlant de relations amoureuses entre les burundais et tanzaniens. Le billet mentionne que le Burundi et la Tanzanie sont des voisins de longue date et qui entretiennent des relations solides. Mais bien que nos sœurs burundaises sont convoitées par les hommes tanzaniens ,le contraire est rare où un jeune burundais décroche la main d’une tanzanienne, laisse entendre ce blogueur.”Je ne dirais jamais non à un homme tanzanien qui demande ma main. Là-bas, la vie est matériellement possible et les hommes tanzaniens nous adorent parce qu’on est de très bonnes travailleuses dans les champs et belles, de surcroît”, confie à Yaga ,Suzane, une trentaine de Giteranyi de la province Muyinga.

    De l’autre coté, Adidja, tanzanienne assure qu’en Tanzanie on doit se marier dans le clan respectif, pas avec un étranger”. Cependant les hommes burundais n’épousent pas les tanzanienne de peur d’être ensorcelés, estimant que tous les tanzaniens sont des sorciers, rapporte le collectif de blogueurs ,avant de conclure que l’échange de noces entre les deux voisins limiterait probablement certaines incompréhensions qui,quelques fois nuisent à nos relations ,estime-t-il.

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