Les réserves de devises s’épuisent de plus en plus constate le journal Burundi Eco.
Par conséquent, les importateurs font recours au marché parallèle,ce qui fait monter le taux de change. La valeur du billet vert arrive à un niveau jamais atteint, soit 1 USD pour 3 150 FBu , note ce journal qui rapporte que les changeurs évoquent la demande en devises de plus en plus croissante comme principale cause de la volatilité du marché de change.
La société civile dénonce une mauvaise gestion des devises. Tel que souligné par Burundi Eco, L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques remet en question la gestion des devises. Cette organisation explique dans les colonnes de ce journal que « Les devises déjà rares destinées à l’achat des produits sensibles comme les médicaments, les produits pétroliers et les produits alimentaires ne devraient pas tomber dans les mains des privilégiés ». Ce sont les mêmes devises qui alimenteraient les bureaux de change et le marché noir selon l’OLUCOME, martèle-t-il.
Sur ces mêmes devises Net Press se demande si on s’achemine ou pas vers l’abandon du dossier Interbank Burundi.
Il y a quelques jours, en effet, écrit ce journal en ligne, le torchon avait brûlé entre le ministère public et l’Interbank Burundi à propos d’un dossier de retrait de 1.5 millions de dollars américains par des Congolais, agents d’une banque basée à Uvira dénommée Trust Merchant Bank.
Pour cela, rapporte Net Press, le tribunal vient de décider de rouvrir les débats pour que la banque congolaise comparaisse dans la présente cause, pour que l’Interbank Burundi produise l’autorisation de la banque centrale concernant les transferts en monnaie étrangère et pour que la banque centrale du Burundi comparaisse également et donne plus de précisions concernant les opérations bancaires au moment de l’entrée et de sortie de la monnaie étrangère.
Selon des spécialistes des dossiers du genre cités par notre confrère, la décision du tribunal est une forme de repli tactique tendant à l’abandon de l’affaire. Ils pensent, sans risque de se tromper, écrit Net Press, que ce dossier ne reviendra plus dans les salles d’audience, une décision intelligente en somme, concluent les personnes contactées par la rédaction de ce journal en ligne à ce sujet.
Des clients inquiets, ce n’est pas bon pour une banque, estime un économiste dans les colonnes du journal Iwacu. C’est Jean Prosper Niyoboke, économiste et enseignant des universités, qui évoque l’impact d’une affaire en justice dans la relation banque-client.
Pour lui, rapporte Iwacu, il est normal que les clients aient peur. Les relations entre une banque et ses clients se fondent sur la confiance, la stabilité et une image irréprochable de l’institution. Selon l’économiste, cité toujours par notre confrère, la première conséquence est une panique éventuelle qui pousserait les clients au retrait, au rapatriement de leur argent pour le placer vers d’autres banques, plus stables. Et le journal Iwacu de conclure cette analyse de l’économiste en montrant que cela pourrait aussi avoir des répercussions négatives du moins par rapport aux opérations qui jusque-là étaient couvertes par les financements de la banque.
Vers une fédération syndicale des enseignants, écrit le journal La Voix de l’Enseignant rapportant la réunion de deux jours à Kayanza des représentants des syndicats des enseignants réunis au sein de la COSSESONA (Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale) « Seul on peut aller vite mais ensemble on peut aller loin » C’est un adage qui a guidé les syndicats des enseignants pour initier des actions communes en faveur des enseignants, écrit toujours ce journal, évoquant en premier lieu la question de logement des enseignants. La deuxième préoccupation concerne la solidarité entre les enseignants. Notre confrère note que le souhait des représentants syndicaux est que désormais, il n’y ait plus d’enseignants qui soient privé de soins de santé même à l’étranger.
Née au départ pour venir en aide aux populations victimes des aléas climatiques, la COSSESONA en sigle, cette coalition a aussi contribué pour les enseignants et leurs enfants qui avaient besoin d’aller se faire soigner à l’étranger, explicite ce journal . Se référant à une expérience des enseignants burkinabés, la coalition demande aux enseignants de contribuer mensuellement à raison d’une petite somme de 500 francs burundais pour venir en aide aux enseignants qui ont besoin de se faire soigner à l’étranger. Une somme dont la gestion est à déterminer dans les jours à venir, note La Voix de l’Enseignant
Regideso, autopsie d’une société au bord du gouffre, titre un blogueur Yaga qui note que , même si la Regideso enregistrerait une sous-consommation électrique par rapport à sa production, on irait croire que cette compagnie se porte à merveille et le taux d’électrification du Burundi enviable. Notre confrère répond par la négative, car de l’aveu même du ministre de l’Énergie et des Mines, elle vivrait au contraire ses mauvais jours, écrit ce confrère.