Un châtiment qui ne s’explique pas, titre le groupe de presse Iwacu qui consacre son éditorial aux élèves emportés par la joie et qui ont par conséquent déchiré leurs uniformes après la passation de l’examen d’Etat.
L’éditorialiste note que certains directeurs des écoles s’apprêteraient à « châtier » les lycéens coupables d’avoir déchiré leurs uniformes pour célébrer leur joie de sortir du secondaire et d’accéder à l’enseignement supérieur.
Iwacu et de nombreux lecteurs se sont exprimés là-dessous. Parents, éducateurs, syndicalistes, autorités de l’Etat, à l’unissons, ont « condamné avec toute leur dernière énergie ce comportement indigne et dégradant affiché par ces élèves sur la place publique. » Pour eux, c’est une abomination, un affolement qui dépasse l’entendement. Cependant, si la mesure de ces directeurs devait être appliquée, ces lycéens n’auraient même plus droit à leurs diplômes, laisse entendre notre confrère.
Cet hebdomadaire trouve qu’en tout état de cause, ce qui s’est passé, aussi déplorable soit-il, ne justifie en aucune manière un tel châtiment. La ministre de l’Education doit veiller à ce que les droits (dont celui d’avoir leurs diplômes) de ces lycéens soient maintenus. Au cas contraire, l’histoire oubliera les habits déchirés de ces lycéens, mais pas les vies brisées pour une fantaisie de jeunesse, prévient l’éditorialiste.
Vieux bus : Après « eux », le déluge, c’est le titre que Burundi Eco consacre à son éditorial pour évoque la vétusté des bus de transport en commun en mairie de Bujumbura.
Qui sont « eux » ?, s’interroge ce journal qui donne comme réponse : ce sont d’abord les propriétaires de ces véhicules. Leur souci majeur est d’encaisser l’argent. Ce qui peut même les inciter à utiliser de faux certificats de contrôle technique. Ensuite, le service de l’OTRACO qui délivre les certificats de contrôle technique. Il en est de même pour la Police Spéciale de Roulage et de la Sécurité Routière lorsqu’il assure son rôle de contrôle routier. Elle attire plus l’attention sur certains véhicules des particuliers que sur les bus de transport en commun. Le font-ils sciemment ou y’a-t-il des spéculations à l’arrière-plan ?s’exclame toujours ce confrère qui fait remarquer que, pourtant, la vie des passagers qui se voient dans l’obligation d’embarquer n’a pas de prix.
Le journal Le renouveau écrit sur des chiffres inquiétants d’épilepsie.
Elle semble être un problème de santé au Burundi du fait de sa prévalence. C’est un facteur d’exclusion sociale qui entraine des conséquences négatives sur le plan économique, selon le représentant légal de l’Action pour la promotion de la lutte contre l’épilepsie.
Dans un entretien accordé à ce quotidien ; Jean Pierre Nshimirimana que la municipalité de Bujumbura est la plus menacée avec plus de 1200 cas suivis des provinces Gitega, Bubanza ,Bujumbura, Makamba, Cibitoke et Bururi dont chacune présente plus de cent cas, selon cette autorité. Il déplore cependant que cette maladie suscite beaucoup de préjugés. Selon lui, le déficit thérapeutique s’explique par la perception culturelle de la maladie, le peu de priorité qui lui est accordée, la carence en infrastructure et l’irrégularité de l’approvisionnement en médicament.
Santé encore avec l’Agence Burundaise de presse qui parle de la problématique de l’informatisation des hôpitaux du pays, telle que présentée lors d’une réunion d’évaluation semestrielle faite par le ministre avec cadres du ministère de la santé, les médecins provinciaux, les chefs de districts sanitaires, les directeurs des hôpitaux. Il a été relevé que les hôpitaux n’ont pas les moyens de financer eux-mêmes ce projet, en utilisant des fonds qui serviraient à d’autres priorités, d’où la nécessité de faire un plaidoyer pour que ces hôpitaux puissent avoir des partenaires pour financer cette informatisation. L’ABP rapporte que le ministre Thaddée Ndikumana a réaffirmé la pertinence de cette question et a proposé que l’informatisation des hôpitaux soit retenue comme recommandation à soumettre au comité de pilotage de la composante « résilience », qui regroupe tous les partenaires dans domaine sanitaire, dont l’OMS.
Stealthing, un viol déguisé qui fait des ravages à Bujumbura, écrit le collectif de blogueurs Yaga
Selon les témoignages recueillis par nos confrères en Mairie de Bujumbura et d’autres milieux urbains, le « stealthing » est en vogue. Certaines filles ont été victimes de grossesses non désirées et de maladies sexuellement transmissibles suite à ce phénomène qui consiste à retirer son préservatif pendant le rapport sexuel sans aviser son partenaire. Ce billet donne l’exemple de Lina et Bella, tous pseudonymes, respectivement devenues mère et séropositive suite à cette pratique. Pire encore, cette dernière vit aujourd’hui de ses charmes; écrit le blogueur.
Notre confrère note que la société burundaise préfère garder le silence devant des situations de viol, harcèlement et agression sexuels. Toutefois, ces personnes sont à dénoncer, car « C’est une pratique qui laisse les victimes dans un profond désarroi », selon Alexandra Brodsky, une juriste américaine, citée par Yaga qui trouve que le stealthing devrait être considérée comme une forme de violence sexuelle puisque les deux partenaires doivent être consentants avant de retirer le préservatif,conclut le billet.