BURUNDI : La commission d’entérinements réagit aux soucis des lauréats qui manquent de diplômes homologués

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Certains des lauréats de l’Université du Burundi se plaignent du retard dans l’entérinement de leurs diplômes. Ils passent 3 ans d’autres 4 sur le chemin de la sollicitude de leurs diplômes. Ils n’arrivent pas à comprendre ce qui empêche le retrait définitif de leur diplôme.

« Certains manquent des opportunités d’être embauchés ou de poursuivre leurs études ailleurs en cas de bourse » s’exprime un de ces lauréats.

Quelque chose leur échappe à ceux des universités publiques, et c’est le fait que les universités privées semblent privilégiées dans l’obtention des ces diplômes entérinés.

Le point de vue de la commission d’entérinement des diplômes

La présidente de la commission d’entérinement, le professeur Anastasie Gasogo, avance quant à elle le manque d’effectif car la commission est composée d’un petit nombre de membres. En effet, d’après elle, ils sont au nombre de 11 ceux qui peuvent homologuer ces diplômes. Et au cas où on les appelle, il se rencontre des fois des circonstances ou une voire deux personnes de la commission sont empêchées à cause d’autres obligations. En ce moment-là, la commission n’entérine pas assez de diplômes souhaités par les institutions.

En plus de cela, ce n’est nullement pas l’initiative de la commission de se lever pour aller statuer sur ces dossiers de diplôme. Cela revient à l’institution d’approcher la commission pour les prévenir de la complétion des dossiers à entériner. Et s’il y a toutefois des lacunes au niveau de ces dossiers de ces lauréats, les universités peuvent faire recours en ce cas là à la commission pour solliciter un éclaircissement et ainsi collecter tous les éléments afin d’entériner les diplômes.

Aux sujets de la plainte comme quoi la commission privilégiait les universités privées au détriment des institutions universitaires publiques dans le traitement de ces dossiers de diplôme, la présidente de la commission fait savoir que ce sont ces universités qui s’organisent et les invitent, et que ce n’est même pas toutes ces institutions qui le font.

Néanmoins, l’entrée dans le système BMD a aussi un impact sur le retard à l’obtention de ces diplômes. Ce retard provient surtout du fait qu’il y a eu le problème de confection du modèle de diplôme et celui de remplissage des diplômes dans les facultés selon madame Gasogo.

Qu’en est-il de l’Univrsité du Burundi

Madame Gasogo pense que le problème qui est survenu à l’Université du Burundi, c’est qu’il y avait un certain nombre assez élevé des diplômes de l’ancien système qui n’étaient pas encore entérinés et qu’ils ont du privilégier.

En effet, le recteur de l’UB, le professeur Havyarimana François, va presque dans ce sens lui aussi. Il tranquillise néanmoins ces lauréats, surtout ceux du nouveaux système que maintenant presque tous les diplômes de l’ancien système sont entérinés et que l’entérinement des diplômes du BMD va commencer d’ici peu d’après le rapport de la direction des services académiques chargée de préparer ces diplômes pour l’entérinement.

Pour Gasogo il faudrait faire attention à ce défi de retard et faire recours à l’alternance dans les entérinements pour traiter tous les deux systèmes (l’ancien et le nouveau) à différentes séances de descentes des membres du comité. Elle interpelle cependant les services académiques de différentes institutions à faire un effort en se pressant en peu dans le cadre de leurs devoirs de préparer ces dossiers et ainsi les inviter à venir les entériner.

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