Plus d’une semaine après la mort inopinée du président Pierre Nkurunziza, le pays du tambour enregistre un nouveau numéro un burundais.
C’est ce jeudi 18 juin 2020 qu’a prêté serment devant Dieu et le peuple burundais au stade Ingoma situé à Gitega, capitale politique du Burundi, le nouveau président récemment élu au suffrage universel Gnrl. Major Evariste Ndayishimiye.
Circonstances hors du commun
En effet les burundais ont dû attendre un nouveau chef d’État, 10 jours après l’annonce du décès du président Pierre Nkurunziza par le gouvernement.
C’est également après la saisine de la Cour Constitutionnelle par le gouvernement agissant collégialement avec le 1er et le 2ème vice-président de la République pour constater le 11 juin la vacance du poste du président de République.
Les défis à soulever sont considérables. D’après le président Evariste Ndayishimiye, il ne ménagera aucun effort dans l’établissement des réformes politiques, économiques et diplomatiques pour atteindre le développement durable du Burundi.
Ses perspectives à venir
Dans un discours prononcé après son investiture, le président Ndayishimiye promet de rétablir une justice équitable pour tous avec le renforcement des instances de réconciliation au niveau collinaire (Intahe yo ku mugina). D’après lui, un système de protection des témoins judiciaires doit être instauré.
Le nouveau chef d’Etat s’engage à lutter contre la corruption, les malversations économiques et à éradiquer la culture d’obstination au pouvoir. Il encouragera plutôt la conscientisation de servir le peuple.
Parmi les nombreux souhaits du nouveau président, la production agricole devra procurer un profit supplémentaire au lieu d’une agriculture de survie. La recherche scientifique sera appuyée et les investisseurs sont interpellés à y mettre leurs actions d’autant plus que des mesures d’électrification en faveur des firmes sont prévues; telle que la construction de 7 barrages hydroélectriques.