Deux différents cas de violation des droits humains se sont observés en province de Bururi. Les présumés auteurs de ces forfaits ont été arrêtés, selon les sources officielles.
Parmi eux, il y a un officier de police judiciaire et 2 autres personnes. Cet officier opérant en commune Songa accusé de viol a été arrêté le soir de ce lundi. Selon les informations à la base, il s’est volatilisé devant le parquet de Bururi où il s’était présenté le matin de ce lundi. Ce parquet cherchait à l’interroger sur les plaintes d’une famille de cette commune qui venait de déposer à cette instance judiciaire.
Les accusations contre lui portaient sur le fait qu’il aurait violé une fille de cette famille en la menaçant au poignard, la nuit de ce samedi. Certains membres de cette famille disent que l’infraction aurait été commise dans un bar sis à Ruvumvu au chef-lieu de la commune Songa. Selon les mêmes sources, la veille de ce délit, la victime avait été embauchée comme serveuse de boisson dans ce bar.
Deux autres personnes arrêtées ce lundi, sont un domestique et sa patronne de la colline Gitanga en commune de Matana. D’après le chef collinaire, elles sont accusées d’avoir brulé à l’eau bouillante un jeune garçon de 12 ans comme punition d’avoir manqué au bon gardiennage des vaches lui confiées.
Toutefois , certains des membres de la familles des accusés rejettent en bloc ces accusations. Ils evoquent un accident survenu quand le jeune garçon transportait de l’eau chaude derrière l’enclos pour chasser les abeilles qui ménacaient le domestique accusé.
Une affaire de justice
Des sources proches de cette famille indiquent que deux envoyés de cet officier de police judiciaire se sont présentés chez elle pour négocier le retrait de ce dossier devant la justice. Leurs membres disent y avoir opposé leur refus catégorique et demandent à la justice de faire son travail.
Le porte-parole du ministère ayant l’intérieur et la sécurité publique dans ses attributions confirme ces arrestations. Pierre Nkurikiye indique que des dossiers à leur charge sont en train d’être confectionnés.
Le code pénal burundais prévoit des sanctions sur toutes ces formes d’infractions. Par exemple, l’article 580 stipule que le viol est puni de 20 à 30 ans de servitude pénale lorsque l’auteur est porteur d’une arme. Ce code, dans ses articles 221 et 223, prône que quiconque a volontairement fait des blessures ou porté de coups à autrui est puni d’une servitude pénale de 2 à 8 mois et d’une amende de 50 à 10 mille francs burundais ou d’une de ces peines seulement. La servitude pénale sera portée au double si les coups et les blessures ont atteint un enfant âgé de moins de 18 ans.
La justice doit bien faire son travail pour que les innocents reste des innocents et que les fautifs soit punis selon la loi
https://bunico.mystrikingly.com