Revue de presse du 13 Mai 2023

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    Associer, écouter, respecter les pêcheurs ; titre l’éditorialiste du journal Iwacu

    Du 15 mai au 15 août, la pêche dans le lac Tanganyika sera suspendue au niveau des quatre pays riverains, rappelle ce confrère en précisant que cette décision est consécutive « à la baisse très sensible de la production des poissons ces dernières années dans la région suite notamment aux pêcheurs qui capturent de très jeunes poissons, les alevins ».

    Iwacu reprend les propos de Gandhi qui avait l’habitude de dire : « Tout ce que vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre moi ». Les responsables de l’autorité du Lac Tanganyika ont en effet pensé et décidé à la place des populations sans se référer à leurs avis, fait remarquer notre confrère.

    Ainsi, cette mesure ne fait pas l’unanimité. En effet, explique l’éditorialiste de l’hebdomadaire Iwacu, les députés tanzaniens et congolais ont exprimé leur opposition à la décision qui a du mal à pénétrer les oreilles tant des pêcheurs que des consommateurs. De son côté, le quotidien en ligne Net Press rappelle qu’à Uvira, en République démocratique du Congo, une opération ville morte a été observée ce jeudi par des pêcheurs accompagnés par la société civile pour contester cette fermeture du lac Tanganyika aux activités de pêche durant trois mois.

    Et Si cela est maintenu, que deviendra la vie des milliers et de milliers de gens qui vivent de la pêche ?, s’interroge un bloggeur du groupe Yaga qui fait remarquer que cette question a été posée à tous les directeurs de pêche de chaque pays. Une inquiétude partagée avec nos partenaires, selon Sylvain Toussanga Directeur de l’Autorité du Lac Tanganyika ce mercredi à Rumonge devant un parterre de pêcheurs. Les activités alternatives ont été prévues mais un problème s’est posé : où trouver des fonds ? , a-t-il lancé.

    Distribution du haricot saisi aux vulnérables et autres établissements publics, rapporte l’Agence Burundaise de Presse

    Il s’agit de quelque 1400 kg de haricot achetés avant leur maturité qui avaient été saisis chez deux commerçants du centre de négoce de Bwiza en zone Ninga de la commune Butaganzwa en province Kayanza, et qui ont été distribués, mardi le 9 mai 2023, aux vulnérables, à l’orphelinat de Buraniro et au lycée Musema, précise ce journal.

    L’administrateur communal de Butaganzwa, Mme Janvière Kanyana, a fait savoir que toute cette quantité de haricot a été saisie en vue d’éradiquer le phénomène de vente et d’achat des récoltes sur pied, du fait que ce dernier impacte négativement sur l’économie des agriculteurs en particulier et du pays en général.

    Mme Kanyana, qui a procédé à leur distribution, a mis en garde les habitants qui vendent les récoltes sur pied de même que les commerçants qui s’enrichissent sur le dos de petits agriculteurs, en achetant leur production immature à des prix dérisoires.

    Le journal La Voix de l’Enseignant revient sur la problématique de l’étude matinale que les différentes directions scolaires ont instaurée pour inciter les apprenants à réviser les matières apprises en classe

    Les apprenants affichent une réticence et préfèrent les sanctions, constate ce confrère, expliquant qu’ils sont retardataires car ils parcourent de longues distances pour arriver à l’école alors que d’autres ne voient aucun intérêt dans cette séance. Un enseignant contacté et qui n’a pas voulu que son identité apparaisse pour des raisons de sa sécurité professionnelle a été on ne peut plus clair. Il laisse entendre, dans les colonnes de cet hebdomadaire de l’éducation, que la pratique en soi est bonne. Seulement, regrette-t-il, cette étude matinale a été imposée, donc n’est pas le fruit d’un compromis des partenaires directs en éducation à savoir l’enseignant et l’élève.

    Au chapitre sécurité, le journal Net Press rapporte que la police a déjà procédé à l’arrestation d’une vingtaine de personnes considérées comme des irréguliers ou sans adresse connue depuis ce lundi 8 mai, surtout dans la ville de Bururi, au Sud du pays

    Ils ont été cueillis dans le quartier dit « Gisampara » et dans d’autres centres comme Kiremba et Buta, note ce confrère. Le chef de cabinet du gouverneur de la province de Bururi indique que des irréguliers sont souvent arrêtés dans des actes de vols ou de meurtres, raison pour laquelle la police veut procéder à leur identification afin de prévenir une insécurité qui prend de l’ampleur dans cette entité administrative, souligne toujours ce quotidien en ligne.

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