Revue 30 octobre 2011

    0
    577


    {{A la une du journal Iwacu, mourir pour la Somalie.}}

    La Somalie est devenue un véritable mouroir. Mardi 3 morts ont été enterrés, le lendemain 17, lance un militaire apparemment désemparé et dépassé par les événements qui venait de déposer avec ses camarades un cercueil tout près de la fosse, brisant ainsi la réserve et la retenue qui caractérise les hommes en uniforme.

    {{Le retrait est-il envisageable ?}}

    Pas du tout. « Si cette chance se présentait je ne la raterais pas », laisse tomber un caporal de l’armée burundaise qui estime qu’au lieu de mourir dans une pauvreté sans nom, il préfère mourir comme un homme et laisser une enveloppe bien consistante.
    Un autre officier qui a combattu en Somalie dit que n’eut été les économies faites lors de sa mission en Somalie il n’aurait pas construit une maison sans contracter de crédit.

    Le colonel Gaspard Baratuza porte-parole de l’armée burundaise dit que malgré les pertes d’hommes enregistrées la semaine dernière, le Burundi ne va pas retirer ses troupes. Il explique que la présence burundaise dans cette corne de l’Afrique s’explique par la volonté de professionnaliser l’armée et non la recherche de la richesse comme une opinion le fait croire.

    {{Bientôt 35 ans que la IIème République était fondée, écrit l’agence net press.}}

    1er novembre 1976-1er novembre 2011, 35 ans seront déjà écoulés après le renversement de la Ière République et de son fondateur, Michel Micombero, auquel succéda Jean-Baptiste Bagaza.

    {{
    Que retenir de ses réalisations pendant les 11 ans de son pouvoir ?}}

    Net Press rappelle qu’à son arrivée au pouvoir, une des premières décisions que prit Jean Baptiste Bagaza fut la fermeture des bistrots qui étaient ouverts 24 heures sur 24, ce qui incitait les fonctionnaires avides de la « sainte mousse » à déserter les bureaux pour aller étancher leur soif, certains cadres allant même jusqu’à signer les documents officiels dans les bistrots.C’est que le fondateur de la IIèmeRépublique voulait remettre les gens aux travail.

    {{Ce que Bagaza n’aurait pas dû faire.}}

    Selon Net Press, Jean-Baptiste Bagaza a commis des erreurs de jugement dont les plus graves furent la persécution systématique contre tout ce qui sentait le catholicisme. Dès 1997, des prêtres et religieux à la peau blanche sont expulsés, d’autres prêtres nationaux emprisonnés, des messes interdites au cours de la semaine, même celles célébrées au petit matin, tous les séminaires furent nationalisés pour devenir des lycées.

    Jean Baptiste Bagaza refusa également de tenir compte d’une recommandation sage et prémonitoire d’un ancien ministre belge, Jean Gol, qui lui déclara qu’aucune puissance militaire au monde, n’était parvenue à faire taire l’Eglise catholique. « Je serais surpris », lui avait alors dit son hôte avant de le quitter « que vous fassiez exception ».

    {{Le 15 août 2012, fêtons les 100 ans de Gitega, titre le journal gouvernemental le Renouveau.}}

    L’année 2012 marquera le 50ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, toute la population burundaise sera mobilisée pour le célébrer. Pour la province de Gitega le 15 août 2012 sera un anniversaire spécial.

    Cette date correspond à l’inauguration du premier poste de commandement par les Allemands il y a 100 ans, en présence des missionnaires pères blancs, alliés historiques des pouvoirs coloniaux en Afrique. Les Allemands avaient créé une petite armée composée de jeunes burundais, mais cette armée a été dissoute dès que le Burundi est devenu protectorat de la société des nations

    {{Des étrangers détenus à Mwaro seraient en voie d’être expulsés, écrit l’agence burundaise de presse.}}

    Il s’agit de trois étrangers dont deux Rwandais et un tanzanien qui étaient incarcérés à Mwaro depuis plus de deux mois accusés de s’être introduits et d’avoir séjourné au Burundi illégalement.
    Selon toujours l’ABP, des sources administratives disent qu’on ne peut pas continuer à détenir des gens sans dossier quoique la meilleur façon de les protéger soit la détention.

    D’après leurs déclarations, poursuit l’ABP, ces personnes étaient venues chercher du beurre à acheter et sont pour le moment au service national de renseignement à Bujumbura en attendant leur expulsion.

    {{Ils veulent continuer à dédouaner au-delà du poste de Kobero.}}

    Ce sont les commerçants de Muyinga qui, une année après la création du marché commun de la communauté est-africaine dédouanent toujours leurs marchandises à Kayanza et se demandent pourquoi cela ne se fait pas au poste de Kobero.

    Ces commerçants estimes qu’ils devraient être les premiers à jouir des bienfaits de l’east african community comme ils ne sont pas loin de la frontière entre le Burundi et la Tanzanie mais doivent toujours se déplacer jusqu’à Kayanza, Gitega ou Bujumbura pour dédouaner leurs marchandises et revenir à Muyinga. Le nombre de jours qu’ils passent sans être servis et les frais de séjour dans ces provinces font que le prix de revient des marchandises devient exorbitant.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici