Revue 31 décembre 2011

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    {{L’honorable Manassé Nzobonimpa fait reparler de lui dans l’agence Net Press.}}

    Ce député de l’East African Community vient encore une fois de s’afficher à la « une » de l’actualité. C’est au moment où la presse ougandaise est en train de prendre à bras-le-corps le dossier des cahiers livrés par la société ougandaise, gratuitement selon le président, payés cash d’après la ministre en charge des finances, que l’ancien ravisseur de Mgr Joseph Nduhirubusa a choisi de faire reparler de lui.

    D’après cette agence en ligne, Nzobonimpa va demander de s’adresser publiquement à l’assemblée nationale ougandaise où le débat se fait houleux ces derniers jours sur le dossier des cahiers livrés au Burundi pour dire « sa » vérité. Entre temps, le parlement ougandais est intrigué par les circonstances du remboursement selon le journal iwacu.

    Le Public Account Comittee, une commission parlementaire des comptes de l’Etat ougandais s’intéresse au paiement d’une dette de 13.670.769§ par l’Ouganda au Burundi. Selon l’hebdomadaire, le parlement ougandais n’a jamais été consulté. Dans ses investigations, le PAC est intrigué par le déboursement d’un montant de 5.504.302,7§ par Kampala en faveur du Burundi à titre de remboursement de la dette. Cette somme correspond au montant des intérêts auxquels le Burundi avait renoncé en signant l’accord d’allègement de la dette de l’Ouganda, le 14 oct. 2005. Par cet accord, Bujumbura se contentait du principal, soit huit millions cent soixante six mille quatre cents soixante six dollars américains, c’est-à-dire plus de 10 milliard 739 millions de francs burundais au taux de change actuel. Or, constatent les élus ougandais, leur pays a même payé les intérêts.

    {{Religion : L’agence Net Press revient sur le 8ème anniversaire de l’assassinat de Mgr Michaël Courtney.}}

    C’était le 29 décembre 2003, lorsque le véhicule de l’ancien nonce apostolique au Burundi, était criblé de balles, alors qu’il venait de dépasser la paroisse Minago du diocèse de Bururi. Toutes les tentatives de le ramener à la vie une fois arrivé à la clinique prince Louis Rwagasore se révélèrent vaines et il rendit son dernier soupir en début de soirée.

    Les soupçons se portèrent aussitôt sur le Palipehutu-Fnl, l’ancienne rébellion alors active au sud du pays, et l’archevêque de Gitega, Mgr Simon Ntamwana, accusa nommément le mouvement d’Agathon Rwasa. Ce qui mit en colère celui qui, il y a 8 ans, était son porte-parole, Pasteur Habimana, qui somma cet archevêque de quitter le pays endéans quelques jours pour sa sécurité.

    Comme le décrit Net Press, Mgr Courtney, était un homme à l’esprit missionnaire infatigable, qui aimait le Burundi, qui n’avait pas peur de risquer sa vie quand il s’agissait de régler les conflits. Et le journal Iwacu de son côté déplore que la vérité sur les auteurs de ce meurtres n’est pas encore connue.

    A travers cet hebdomadaire, l’actuel représentant du Saint Siège Mgr Franco Coppola se demande si ceux qui ont tué Mgr Michael Courtney marchent encore dans les ténèbres. Et dans son homélie à Minago le 29 décembre dernier, l’archevêque de Bururi a souligné que Mgr Courtney est mort pour la paix. Il ne cessait de demander aux belligérants de déposer les armes et de mettre en avant le dialogue. L’évêque de Bururi a formulé le vœu que le sang de Mgr Courtney sauve le Burundi.

    {{Dés évasions à répétition dans la prison de Ruyigi. Le journal Iwacu écrit que durant toute l’année 2011, 37 détenus se sont évadés, tandis que 2 autres ont été tués durant leur tentative de fuite. Les bagnards profitent du manque d’éclairage sur les façades de cette maison de détention.}}

    Les responsables de cet établissement carcéral disent avoir demandé l’installation de projecteurs pour faciliter le contrôle de la prison pendant la nuit, mais en vain. Et si l’éclairage n’est pas renforcé, la police ne sera pas en mesure de bien contrôler les tentatives d’évasion. La maison de détention de Ruyigi abrite aujourd’hui un peu plus de 1000 prisonniers alors qu’elle était prévue pour en accueillir 300.

    {{Une peine de servitude pénale à perpétuité infligée à un homme qui a assassiné une jeune fille, titre l’agence burundaise de presse.}}

    Cette peine a été prononcée par le tribunal de grande instance de Kayanza contre Emile Manirambona accusé de crime avec préméditation qu’il a commis à l’endroit d’une jeune fille du nom d’Aloysie Nsaguye. D’après l’ABP, ce garçon avait demandé à cette jeune fille qui gardait des chèvres de faire des relations sexuelles mais sans succès.

    La victime était une écolière de la 6ème année primaire et le coupable étudiant à l’école paramédicale de Kayanza, section technique de laboratoire, en 1ère année. Emile Manirambona devra aussi verser un dédommagement moral de cinq millions de francs burundais à la famille éprouvée.

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