
Le marché central de Bujumbura, le plus grand marché du pays vient d’être ravagé par un incendie aux yeux de tout le monde y compris la police de la protection civile.
Le feu aurait commencé vers 7 heures du matin ce dimanche dans la parcelle réservée aux aliments, connu sous le nom de Quartier4 avant de se propager vers tous les coins du marché pourtant construit en dur.
Les camions pompiers étaient présents, mais n’ont rien sauvé suite à la force de ce feu dont l’origine n’est pas connu jusqu’à présent.
Un bilan de pertes en vies humaines n’est pas pour autant connu, mais on parle déjà d’une femme qui s’est jeté dans les flammes et d’un homme d’origine sénégalaise. La femme avait contracté un crédit pour lance son business, mais tout son capital venait d’être englouti par ce feu. Cependant, le Ministre de la sécurité publique qui annonçait les clauses de la réunion d’urgence qui venait de se tenir a rejeté des pertes en vies humaines.
Le premier vice-président de la République Terence Sinunguruza, en compagnie du président du Sénat, le ministre de la sécurité publique et l’Ombudsman ont visité le lieu et ont arrêté pas mal de mesures.
Selon le Ministre de la sécurité publique, qui s’exprimait sur cette situation, le pays a essayé de chercher un renfort au Kenya, au Rwanda et en Tanzanie pour éteindre les feux, mais sans succès. Un avion rwandais a été promis, selon lui et va arriver à Bujumbura pour aider les sapeurs pompiers burundais. Cependant, le marché est presque détruit.
Les soldats burundais se voiyaient aussi autours du marché de Bujumbura toujours en feu. En groupe de deux ou plus, ils semblent être aux aguets !
Les gens transportent des biens, on ne sait pas encore si ce sont des propriétaires ou des bandits qui deviennent visiblement actifs dans la foule nombreuse au tour de ce marché.
Les marchés se brulent chaque jour au Burundi, sans pour autant alerté la prise de décisions de la part des autorités, a raconté un habitant visiblement dépassé par les événements au près au marché de Bujumbura.
« Hier c’était le marché de Kamenge, de Rushubi, de Ngozi, de Kayogoro, mais rien n’a été fait pour limiter ces dégâts » a souligné cet habitant qui dit avoir perdu 10 tonnes de haricots dans cet incendie.
« Ce qui est arrivé incombe au Gouvernement », criera une femme qui venait de perdre des objets d’une valeur de plus de 15 millions dans ce marché. Selon elle, la police est arrivée tardivement, mais sans pour autant fournir plus de détails de leurs interventions.
Le Ministre Gabriel Nizigama de la sécurité lui, souligne que lors de la rencontre avec les corps de sécurité et les autres qui s’est tenu dans les enceintes de d’Etats majors de l’armée burundaise, la police et les militaires sont intervenue le plus rapidement possible.
{{90% de marchandise non assurées}}
Selon le secrétaire générale de l’Association des assureurs du Burundi, moins de 10% ou même moins de 5% de marchandises étaient assurées. Selon Tatien Sibomana, s’exprimant dans une interview à la Radio Isanganiro ce matin à souligné que seul le bâtiment de ce marché est assuré et quelques commerçants qui avaient demandé des assurances pour leurs marchandises, eux aussi sur demande des banques et non sur leur propres volonté, pour avoir un crédit.
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Lundi matin}}
Le constant amer est que ce marché connaissait une construction des échoppes d’une façon irrégulières. Des robinets adaptés au secours en cas d’incendie étaient caché grâce à la construction anarchique. $
Encore, les médias, comme d’habitude, s’activent. Burundais ou étrangers, les journalistes reportent en directe ou non sur la situation de ce marché. Et, les services des banques, des assureurs, des micros finances, des alimentations et autres localisés près de ce marché sont transférés ailleurs tout comme les parkings des bus.
La population est toujours nombreuse au tour du marché, face à la police et l’armée visiblement vigilante et qui a même dressé des barrières autours de ce marché. Personne n’a le droit de s’approcher de ce marché.
Selon le conseil de sécurité ; le site « est temporairement fermé ».
Le marché de Bujumbura s’effondre, quelques jours avant son anniversaire de 19 ans.
Il avait été inauguré en 1994 en pleine crise politique burundais




