
Dans le cadre des relations bilatérales entre la République du Burundi et la République islamique d’Iran, une école professionnelle sera construite à Gishubi cette année, selon un communiqué conjoint sanctionnant la fin de la visite du Président Nkurunziza en Iran.
« (…) Le Président de la République Islamique d’Iran a (…) réitéré l‘engagement du peuple et du Gouvernement iraniens de continuer à appuyer le Burundi dans ses efforts de développement et a, entre autre, promis que, au cours de l’année 2013, correspondant à l’année 1392 du calendrier iranien, le projet Iran-Burundi de construction d’une école technique professionnelle à Gishubi sera exécuté et que dix (10) formateurs du Burundi bénéficieront d’une bourse complète pour une formation technique et professionnelle en République Islamique d’Iran », selon ce communiqué publié par le Gouvernement burundais.
Les échanges entre le président iranien Ahmadinejad et Burundais Nkurunziza ont aussi porté sur la question syrienne, appelant le peuple syrien, opposants comme au pouvoir, à un dialogue franc et sincère afin de mettre fin à un bain de sang et se défaire des sanctions qui pèsent sur leurs épaules, selon toujours le même communiqué.
Les deux dirigeants ont condamné les « armes nucléaires » et « le terrorisme sous toutes ses formes », selon le communiqué officiel.
{{Le Conseil de Sécurité des Nations Unies au menu des échanges }}
Le Burundi et l’Iran marcheront ensemble pour la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour « un ordre mondial plus équilibré et plus serein », raconte le communiqué.
L’Iran se trouve à la tête des 120 pays qui se disent « non alignés », un groupe dont le Burundi est aussi membre.
L’année passée, l’Iran a demandé au Burundi son soutien pour briguer un siège dans le conseil de sécurité des Nations Unies.
Quelques années aussitôt, l’Iran avait perdu un siège au sein de ce même conseil, réservé à l’Asie en faveur du Japon ce qui n’avait pas plu à cette république perse qui se dit défendre les « intérêts des musulmans ».
{{L’Iran, ami du Burundi}}
Dans une interview à AfricaReview, le Président Nkurunziza a salué la participation de l’ancienne Perse dans la réunion des donateurs du Burundi à Genève en octobre dernier et a même promis de verser un montant de 2 millions de dollars pour le Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, deuxième génération, (CSLPII).
Par ailleurs, estime le journal, il y a des amis du Burundi qui ne se sont pas présentés dans cette réunion d’octobre derniers pourtant conviée aux amis, reporte Africa Review, citant le président Nkurunziza dans leur entrevue.
Les relations entre les deux pays durent depuis 1987, selon ce journal et les deux pays viennent d’ouvrir leur ambassade dans chaque pays.
Cependant, le Burundi prend distance par rapport aux armes nucléaires iraniennes souvent cause de tension avec les pays occidentaux, à commencer par les Etats Unis d’Amérique et l’Israël. Et s’il arrive qu’il y ait des pays qui se disputent avec l’Iran sur des questions nucléaires, cela n’est pas une affaire burundaise.
« Ca ce n’est pas notre problème parce que le Burundi ne fabrique pas des armes de destruction massive », soulignant que seuls les pays en tension avec l’Iran savent eux-mêmes leurs intérêts.




