Revue de la presse du 1er février 2014

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    Et si le Prince Louis Rwagasore revenait pour sauver l’Uprona ! Le journal Arc-en-ciel écrit que ce héro national et père de l’indépendance du Burundi reste le seul homme d’Etat étant parvenu à faire l’unanimité à la tête du gouvernement de Bujumbura.

    Il avait pu rassembler toute la population. Malheureusement, déplore l’hebdomadaire, près de 52 ans après l’indépendance, le Burundi en général et l’Uprona en particulier, sont très loin de combler le vide politique laissé par son assassinat tragique, le 13 octobre 1961.

    Le journal Ijambo écrit qu’une nouvelle crise semble vouloir faire trembler l’ex-parti unique. Dans le même temps, l’hebdomadaire Iwacu parle d’un moment historique pour l’Uprona.

    Les deux ailes rivales du parti avaient préparé les choses en douce. En retirant sa plainte, écrit l’hebdomadaire, le courant dit de réhabilitation légitimait en quelque sorte Charles Nditije, jusque là considéré comme félon, puisqu’élu par un congrès illégitime à Gitega.

    Les conclusions du congrès avaient été validées par le ministre de l’intérieur. Ce détail avait toute son importance, soutient notre confrère. Le journal Iwacu qui met en baisse cette semaine le même ministre de l’intérieur Edouard Nudwimana, pour avoir pris jeudi la décision restaurant Bonaventure Niyoyankana à la tête de l’Uprona.

    En revanche, Antime Baranshakaje, 79 ans, est en hausse pour s’être illustré dans la protection et la promotion du tambour burundais.

    Le journal Iwacu écrit aussi que le Burundi est admis au conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.

    C’est pour une durée de deux ans selon l’hebdomadaire, qui cite l’ambassadeur du Burundi en Ethiopie Alain Nyamitwe. Le Burundi a été retenu en raison, notamment de ses engagements sur les chantiers de paix sur le continent.

    Iwacu parle également de la rentrée parlementaire prévue le lundi 03 février. Elle s’annonce houleuse selon l’hebdomadaire.

    Après un mois de vacances, les élus du peuple retrouvent leur siège à l’hémicycle de Kigobe ce lundi. Au regard de l’urgence et de l’importance de certains projets de lois à étudier, écrit Iwacu, les politiciens prédisent une ambiance électrique lors des travaux.

    L’hebdomadaire Ijambo revient sur la prolongation ou pas du mandat du bureau des Nations Unies au Burundi.

    La requête du gouvernement de voir le mandat du BNUB prendre fin conformément au prescrit d’une résolution du conseil de sécurité de l’ONU fait couler ancre et salive à Bujumbura comme à New York. Le dossier connaît des rebondissements.

    Et Ijambo d’écrire dans son titre : la raison du plus malin est toujours la meilleure.

    L’Etat trompe les enseignants, l’enseignement se paralyse.

    Le journal Arc-en-ciel écrit que des enseignants bien entretenus dispensent mieux les cours et font de leurs élèves et écoliers des citoyens intelligents, patriotes et entreprenants. C’est une fierté pour le pays.

    Mais quand ces enseignants doivent trimer pour joindre les deux bouts d’une journée, poursuit le journal, la concentration au travail n’existe plus. Conséquences ? Les enfants sont laissés à eux-mêmes. Parfois ils sont obligés d’acheter les points, en plus d’une formation au rabais qu’ils reçoivent. A la longue, c’est le pays qui en paie les frais.

    Le charbon de bois : un casse-tête pour les utilisateurs selon le magazine Burundi Eco.

    Les habitants de la ville de Bujumbura n’ont plus de mots pour qualifier la pénurie et la cherté de ce produit. Ils se lamentent que le charbon de bois est devenu plus cher que les aliments, et demandent une solution d’urgence à cette question.

    Le sucre aussi. La production augmente, mais les prix ne diminuent pas.

    Afin d’éviter et prévenir les pénuries et les spéculations éventuelles, soutient encore Burundi Eco, le ministère du commerce promet d’assurer le suivi des stocks et des prix des produits de première nécessité et de grande consommation. Néanmoins, la commercialisation du sucre laisse couler d’encre et de salive.

    Quand un médecin attitré du gouvernement refuse de consulter les patients : Il s’agit ici un regret de l’agence Net Press.

    Il s’appelle Jean-Chrysostome N’dala Mpumpu, médecin généraliste de nationalité congolaise prestant à la clinique prince Louis Rwagasore, après avoir prêté le serment d’Hippocrate. Des patients se lamentent de son accueil des malades car il a un ton dédaigneux et ne consulte que ceux qu’il veut recevoir.

    Le cas le plus récent s’est passé mercredi quand il a refusé de consulter des malades, arguant qu’il ne travaille pas au-delà de 15 heures. D’après lui, écrit l’agence en ligne, il ne peut pas consulter des enfants qui souffrent alors qu’il y a un agonisant. Aux parents qui lui demandaient s’ils doivent attendre l’état de cet homme gravement malade pour être consultés, il a répondu tout simplement : « vous n’avez rien compris ».

    Ainsi s’achève cette revue de la presse qui vous a été présentée par Léonce Bitariho.

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