Ebola : Le Burundi sur la liste des pays à risque

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    Le Burundi est parmi les 15 pays africains mappés comme pays à risque de l’épidémie d’Ebola selon une étude récemment publiée à Londres à l’Université d’Oxford.

    Ces quinze pays sont divisés en deux groupes selon qu’ils sont « très exposés » ou « exposés » à ce risque de l’Ebola.

    Le premier groupe, selon cette étude est composé par les pays tels que la Guinée, la République Démocratique du Congo (RDC), Ouganda, Cote d’Ivoire, Gabon, Congo, Soudan du Sud. Ces pays de ce premier groupe se présentent comme « déclaré à haut risque ».

    Le deuxième groupe est fait du Nigeria, Burundi, Tanzanie, Cameroun, Centrafrique, Ghana Libéria, Sierre Léone, Angola, Togo, Ethiopie, Mozambique, Guinée Equatoriale, Madagascar et Malawi. Cette étude qualifie ces pays dans la catégorie des pays à risque ou « exposé ».

    Dans les deux cas, l’étude montre qu’un total de 70 millions de ces quinze pays est en danger.

    Les causes de ce risque sont expliquées par le chercheur qui y a travaillé durant des années:

    «Notre carte montre le réservoir probable du virus Ebola dans les populations animales, et c’est plus grand que ce qui a déjà été découvert», a déclaré l’auteur de l’étude Nick Golding, chercheur au Département de zoologie de l’Université d’Oxford en Angleterre.

    Cette étude montre que des populations de chauves-souris frugivores qui sont soupçonnés de porter la maladie sans présenter de symptômes, bougent d’un pays à l’autre, selon d’ailleurs les saisons.

    « Le réservoir animal du virus Ebola pourrait se propager » facilement lors des chasses dans les forets ou lors de la consommation des animaux qui en souffrent.

    Ces pays concernés par cette étude ont en commun la présence des forets danses dans lesquelles pullulent les chauves-souris porteurs potentiels de ce virus.

    Plusieurs espèces de chauves-souris sont soupçonnés de transporter le virus à travers les jungles de l’Afrique de l’Ouest sans manifester de symptômes, et transmettent la maladie à d’autres animaux qui sont consommés par certaines communautés, estime l’étude.

    Mais pour qu’il y ait contamination, il doit aussi y avoir des conditions environnementales et épidémiologiques selon le chercheur.

    « Cela ne signifie pas que la transmission à l’homme est inévitable dans ces domaines; seulement il faut que toutes les conditions environnementales et épidémiologiques appropriées pour une épidémie soient là pour que cette pandémie s’y produisent ».

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