Le journal {Iwacu} parle d’une histoire de fous dans un éditorial.
Notre confrère écrit qu’avant l’arrestation de Christian, ce « fou » qui sera présenté par la police comme le principal suspect dans le triple homicide de Kamenge, il a découvert que la veille, Benjamin, un autre malade mental, réputé inoffensif, avait été arrêté pour interrogatoire. Farouchement défendu par sa sœur, il sera finalement relâché.
Le lendemain, un autre malade mental, Christian Butoyi, sera arrêté. Lui n’aura pas la chance de Benjamin. On connaît la suite. On a ce drôle d’impression que dès le début, l’enquête de la police s’est orientée vers les « fous » des environs du lieu du crime. Mais l’arrestation du second aliéné mental pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, écrit l’hebdomadaire.
« Enfin, enfin, j’exerce mes droits ». L’agence {Net press} revient sur les mots de Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, jeudi, lors d’une marche-manifestation pacifique et individuelle qu’il a toujours rêvée.
Lors de cette marche-manifestation sur Bujumbura, il avait un parapluie, un drapeau, et portait des habits sur lesquels se trouvaient une image d’un citoyen maigre qui est en train de donner à manger à un gouvernement, très gros, au point d’exploser. Ce citoyen demande au gouvernement : « jusqu’à quand la fin de ma misère ? Et celui-ci de lui indiquer : « pauvre, je mange tes impôts ! ».
Le président de l’Olucome se rendait devant le palais de justice pour dénoncer l’enrichissement illicite de certains hauts gradés du pays jusqu’à présent impunis. Les policiers l’ont arrêté, et l’ont conduit à son domicile où il est resté sous surveillance.
La jeunesse est un moteur économique du pays, un constat du journal {Burundi Eco}.
Elle devrait en effet constituer un capital important dans le développement, mais elle ne l’est pas suite à la sous information et à un climat qui leur est défavorable. Toutefois, certains jeunes font déjà une avancée dans l’entrepreneuriat et ils sont aujourd’hui pourvoyeurs d’emplois.
Le gouverneur de Muyinga interdit la pêche pendant la nuit sur le lac Rweru. Une mesure qui vise, selon l’agence burundaise de presse ({ABP}), à renforcer la sécurité, et qui commence à 18 heures du soir jusqu’à 6 heures du matin.
Aucun pêcheur n’est autorisé à se rendre dans le lac pour quelques motifs que ce soit. Cela intervient après que des rumeurs coulé disant que des personnes non encore identifiées auraient tenté de déterrer les cadavres inhumés il y a quelques semaines près du lac Rweru.
Deux policiers en tenue civile se chamaillent pour une histoire d’habits « saisis ».
Selon l’agence {Net press} encore, ce sont des policiers chargés probablement de la chasse aux commerçants ambulants des habits, des fruits et d’autres marchandises de petites valeurs. Ils avaient dans les mains des habits dépouillés à ces commerçants. Mais comme ils ne portaient pas leur tenue de service, chacun estimait qu’il est en face d’un autre commerçant ambulant, et bonjour les disputes.
Le recrutement des enseignants se ferait à base d’appartenance politique selon le journal {La voix de l’enseignant}.
Dans la province de Bubanza, après le dépôt des lettres de demande d’emploi dans différentes directions communales de l’enseignement, les dirigeants influents du parti au pouvoir procèderaient à la sélection des noms des membres selon leur appartenance au parti au pouvoir. Les directeurs communaux de l’enseignement seraient obligés de signer ces listes et celui qui résisterait est menacé de remplacement.
Un parking sans toilettes publiques en commune urbaine de Musaga.
Et comment se débrouille-t-on quand on est pris d’une envie pressante à ce parking ?
{Iwacu} écrit que cet endroit pourtant fréquenté ne dispose pas de toilettes publiques. Les murs des maisons en font les frais. C’est là que certains se soulagent, surtout les hommes. D’autres, pudiques, sont obligés de se retenir ou de se diriger vers les ménages environnants. Il faut noter que tous les bus de transport en commun, et très récemment les camions poids lourds, empruntent cette direction.
Les commerçants de Kinama quant à eux exigent un dépotoir d’immondices.
{Iwacu} écrit que dans la partie nord-est de ce marché, on trouve des tas de déchets composés de restes de légumes, de patates douces, d’avocats, … Les toilettes de ce marché n’étant pas fonctionnelles, certaines gens se soulagent à cet endroit. Une odeur nauséabonde s’en dégage et des mouches grouillent de partout. Les commerçants craignent pour leur santé.