2015 : L’Eglise catholique inquiète

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    L’Eglise Catholique du Burundi estime que Bujumbura est le premier responsable du processus électoral en cours. Elle conseille la Commission Electorale Nationale Indépendante à faire preuve d’indépendance dans ses propos comme dans ses actes à défaut de quoi le processus en cours risque d’être contesté par les partenaires politiques.

    Ceci est un clin d’œil du Conseil des Evêques délivré à tous les chrétiens du Burundi. Tout en soulignant sa satisfaction avec le choix de la démocratie comme système de gouvernance du Burundi, il a dénigré le fait que le processus électoral soit émaillé notamment de trop d’irrégularité.

    De la part de Mgr Gervais Banshimiyubusa, le président de la conférence des évêques catholiques du Burundi le gouvernement du Burundi freine la réunion de manière malicieuse. Certains jeunes affiliés à de partis politiques de l’opposition sont jusqu’à présent prêts à recourir à la violence pour des motivations politiques.

    Le gouvernement du Burundi estime que tous les partis politiques devraient plutôt être traités au même pied d’égalité par la CENI selon Mgr Gervais Banshimiyubusa. Par ailleurs, cette situation met la commission dans l’incertitude et est de nature à inciter les partenaires politiques à contester les résultats des élections de 2015. « Les Burundais et la communauté internationale ont les yeux braqués sur la CENI », a t- il ajouté.

    Au nom de l’Eglise catholique, Mgr Gervais Banshimiyubusa estime que l’Etat du Burundi est responsable de la protection et de la promotion des valeurs de la démocratie. C’est pourquoi, selon encore cette confession religieuse, le gouvernement du Burundi doit assurer la sécurité des Burundais sans partie prie pour la satisfaction de tous les Burundais et ses partenaires politiques.

    « Les jeunes affiliés aux partis politiques et les cas de vol et de criminalité risquent d’empêcher une campagne électoral équitable et hypothéquer les valeurs démocratiques susceptibles de caractériser les élections », a- t- il encore une fois souligné.

    La position mitigée de l’Eglise Catholique du Burundi est telle au moment où la Ligue Iteka ce dimanche propose que le processus d’enrôlement soit suspendue pour que les partenaires politiques aient le temps d’analyser en commun les irrégularité de nature à rendre le fichier électoral irréalistes à cause des multiples tollés autour de la distribution de la carte nationale d’identité.

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