La sécurité à Cibitoke restaurée

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    La sécurité est totalement restaurée dans les communes de Murwi et Bukinanyana après cinq jours de combats entre les forces de défense nationale et un groupe d’hommes armés jusqu’alors non encore identifié. C’est ce qu’affirme le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole, dans une conférence de presse tenue au chef-lieu de la province de Cibitoke pour faire le point sur la sécurité dans cette province du nord-ouest du Burundi.

    Dans cette conférence de presse, le Colonel Baratuza a fait savoir que ce groupe qui était venu de la République Démocratique du Congo, a été pris en tenaille par les forces de défense nationale alors qu’il se dirigeait vers la Kibira pour y installer une base afin de mener une guerre contre le Burundi.

    “Son intention était d’atteindre la Kibira et de s’y installer en passant par Buganda-Murwi et Bukinanyana dans un premier temps, recruter et enseigner l’idéologie du mouvement avant de passer aux attaques dans tout le pays avant les élections prévues au mois de mai 2015”, a-t-il dit.

    Selon le porte-parole, le groupe a été complètement anéanti et cela “devrait servir d’exemple à quiconque voudrait emprunter ce chemin”.

    Selon les statistiques présentées par le porte-parole de la FDN, 95 de ces hommes armés, deux militaires et deux civils ont péri lors de ces affrontements qui ont éclaté le matin du 30 décembre 2014. Il a précisé que neuf parmi les assaillants ont été capturés et sont gardés comme des prisonniers de guerre. Plusieurs armes, y compris des fusils d’assaut et des lance-roquettes, ont été saisies lors de ces combats.

    Des informations disaient qu’une vingtaine d’entre eux se seraient rendus avec leurs armes puis exécutés. « Un mouvement pareil ne peut pas se rendre avec 20 armes; ils avaient la mission de combattre jusqu’au bout, mais une défaite cuisante les a obligés de se rendre », a-t-il indiqué.

    Le colonel Baratuza a à cet effet dénoncé les informations selon lesquelles il y aurait des cas d’exécution extrajudiciaires. “Nous avons une force de défense nationale professionnelle et rodée en la matière. Elle a juste mené un combat noble qu’elle a gagné. Ce sont des gens qui balancent des messages pour se dédouaner à gauche à droite. Nos militaires n’ont pas commis de crimes de guerre”, a-t-il dit, niant également que la FDN aurait aligné des jeunes Imbonerakure affilié au parti au pouvoir dans ces combats.

    Selon les documents saisis des neuf prisonniers de guerre, les assaillants seraient issus d’un mouvement basé dans la localité de Mutarure en RDC, mais qui reste toujours inconnu.

    Le porte-parole reconnaît toutefois que l’armée a mené une guerre féroce contre ce mouvement qui était lourdement armé mais dont la nomination et la responsabilité restent inconnues, créant un doute d’un groupe terroriste, surtout que le monde fait face à un terrorisme international.

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