L’identité des combattants de Cibitoke reste un mystère

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    Le Procureur Général de la République du Burundi a dit qu’un déserteur de l’armée Burundaise était à la tête de 190 combattants qui ont attaqué la province de Cibitoke en décembre dernier. Pour Valentin Bagorikunda, l’appellation de ce réseau de combattant reste toutefois un mystère jusqu’à présent.

    Dans une conférence de presse que le Procureur Général de la République du Burundi a animée ce lundi, il a indiqué que ces combattants avaient été recrutés dans les premiers mois et semaine de décembre 2014. Chiffre à l’appui, il a dit que les combattants ont été recrutés dans les provinces de Cibitoke, Bubanza , Ngozi , Makamba et Kirundo.

    Valentin Bagorikunda a dit que l’état actuel des enquêtes révèle qu’ils étaient basés à Mutarure en République Démocratique du Congo où ils opéraient aussi des vols et pillages de biens.

    A la question de savoir où se trouve pour le moment le reste des combattants puisque jusqu’à présent le ministère de la défense nationale reconnaît avoir tué 95 combattants, Valentin Bagorikunda a de sa part dit que la plupart d’entre eux ont été tués avant de regagner la province de Cibitoke.

    Pour le moment, Valentin Bagorikunda dit que les enquêtes à la disposition du ministère public révèlent que Kaziri Joseph alias Yusuf, déserteur de l’armée Burundaise se trouvait à la tête du mouvement qui a attaqué dans Cibitoke. Cependant, il ne précise pas s’il serait toujours en vie ou non sauf que ‘’ ce déserteur de l’armée Burundaise a été hébergé pendant quelques temps par un des médias privés à Bujumbura et par certaines organisations et institution de défense des droits de l’homme’’, a-t-il ajouté.

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    Des intouchables dans le dossier ? }}

    Trois personnes qui avaient été arrêtés dans les moments forts de l’attaque ont été libérées par le parquet de Cibitoke. Certaines d’autres aujourd’hui dans les mains de la justice disent qu’elles vont s’exprimer uniquement lorsqu’elles verront l’ancien patron des Service National des Renseignements Adolphe Nshimirimana, Alain Guillaume Bunyoni selon les témoignages de Cibitoke.

    Le ministère public est-il prêt à les écouter pour plus de lumière sur le dossier ? Par rapport à la question, Valentin Bagorikunda a dit que personnes n’est au-dessus de la loi et qu’en cas de besoin ils seront entendus.

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