« Les médias indépendants burundais vivent des moments difficiles. Tous les journalistes peuvent être à la place de Bob Rugurika ». Ici nous ne faisons que citer les mots de l’hebdomadaire {Iwacu} dans un éditorial. Il précise que ceci explique cette formidable solidarité.
Nous sommes contre l’arrestation de notre collègue ; nous resterons mobilisés pour sa libération. {Iwacu} remercie tous ceux qui soutiennent ces médias dans ce combat, les membres de la société civile, les simples citoyens, les représentants des pays amis du Burundi, etc. Oui, nous sommes tristes, voire en colère contre le traitement réservé à notre collègue, écrit l’hebdomadaire, qui ajoute toutefois que Bob garde le moral.
L’agence {Net press} revient sur le début de la campagne dite « Mardi vert » pour le soutien à Bob Rugurika.
C’est pour rassurer le maintien du combat jusqu’à ce que ce directeur de la RPA soit libéré puisqu’il n’a commis aucune faute que d’exercer son métier de tous les jours. La campagne porte des messages qui soutiennent la Rpa et son directeur incarcéré d’une part, et d’autre part, c’est pour demander aux autorités du pays d’assurer la sécurité de cette station et ses journalistes.
Le journal {La Voix de l’Enseignant} soutient également Bob Rugurika.
« Nous encourageons notre confrère emprisonné injustement pour avoir apporté une lumière sur le crime contre les sœurs de la Paroisse Guido Maria Conforti. Un jour, écrit-il, la vérité triomphera ».
Mais il y a polémiques sur le « Mardi vert » entre les éducateurs.
Après le lancement de cette campagne, deux élèves du lycée communal de Gihosha, par hasard ou pas, ont été vus porter des tricots verts, le mardi 27 janvier. Ils ont juste subi un interrogatoire. Pour les conseillers du directeur communal de l’enseignement en mairie de Bujumbura, venus pour suivre la situation, ces élèves devraient être punis car, ils avaient répondu à l’appel de la société civil.
« Non », rétorquèrent les enseignants. « Il n’y a pas de couleur qui soit interdite à l’école, encore moins pour les habits contre le froid ». Des exemples ont été donnés comme les voitures vertes, les collines aujourd’hui, certaines couvertures des livres et cahiers, voire les couleurs du drapeau national.
Cinq semaines après l’attaque de Cibitoke au nord-ouest du Burundi, l’identité des rebelles reste encore inconnue.
A travers le journal {Iwacu}, certains jeunes affirment qu’ils gardaient les vaches le jour, et apprenaient le maniement des armes la nuit. Un récit édifiant, soutient notre confrère, mais qui ne renseigne pas encore sur leur identité. Les vaches qu’ils gardaient appartenaient à un général congolais du nom de Masunzu. Et {Iwacu} d’écrire, dans un titre : Gardiens de vaches le jour, rebelles la nuit.
Halte à l’effondrement du ravin de Rubanza. Un ravin qui, selon l’hebdomadaire {Burundi Eco}, menace le Lycée clarté Notre Dame de Vugizo et les infrastructures situées sur ses deux côtés.
D’une hauteur moyenne de cinquante mètres, écrit {Burundi Eco}, l’élargissement du ravin est à l’origine des glissements de terrains et des fissurations des murs du lycée et des maisons y érigées. Le budget manque, et la stabilisation de ce ravin traîne, déplore notre confrère.
{Burundi Eco} qui écrit aussi que désormais, le Burundi produit du coltan.
Dans la commune de Kabarore en province Kayanza, sur une superficie de 21,8 kilomètres carrés, la société Taminco (Tantalum Mining Company) a déjà lancé depuis 2011, les travaux d’exploitation du coltan. Ce minerai est très convoité par des industries de pointe et de la téléphonie mobile.
Testament de Mwambutsa IV : une annulation qui jette le trouble selon {Iwacu}.
Il revient sur la conférence de presse tenue le 22 janvier par la Maison Royale. La déclaration de Me Muvunyi retient particulièrement l’attention de l’auditoire si l’on en croit toujours {Iwacu} : Celle de l’annulation du testament du Roi. Pourtant, la dernière volonté de Mwambutsa IV, exprimée dans son testament, est claire.
« … J’exprime ici la volonté expresse que ma dépouille mortuaire reste en Suisse, et qu’à aucun prix elle ne soit transportée au Burundi ni en un autre pays quelconque. … Ma volonté est d’être enterré dans le cimetière de Meyrin (Canton de Genève), celui de la commune où je fixai mon domicile en Suisse, pays qui m’a accordé tout d’abord l’exil, puis le séjour, et enfin, un permis d’établissement… ».