Le 3ème mandat : sa vie en danger, analyse du SNR

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    « Le 3ème mandat que Pierre Nkurunziza envisagerait, ne serait possible que si on parviendrait à expliquer que le 1èr était anti constitutionnel», c’est le contenu d’une analyse sur l’éventuelle candidature de Pierre Nkurunziza et ses répercussions sur l’échiquier national et international à l’égard du Burundi. Ce document, non signé, serait du SNR.

    Ce document serait à la base du limogeage du Général Major Godefroid Niyombare au poste d’Administrateur Directeur Général du Service National des Renseignements. Rédigé le 13 février 2015, le Président de la République l’aurait destitué après le lui avoir soumis en confidentialité.

    Ce document fait le tour des avis à la fois endogènes et exogènes sur la candidature de Pierre Nkuruziza et conclut en soulignant que sa candidature ne serait utile ni au pays, ni à la personne de Pierre Nkurunziza elle-même, ni au CNDD – FDD et encore moins au pays lui-même. Cette analyse est fiable jusqu’à 96 %, souligne-t-on encore une fois.

    {{ Contestations à l’intérieur du pays}}

    L’Eglise catholique prend le devant parmi les personnes et les organisations à l’intérieure du Burundi qui crient à la violation de l’Accord d’Arusha et de la Constitution. Ce document revient sur les propos de certains catholiques dont Monseigneur Simon Ntamwana qui crient contre le 3ème mandat qu’envisagerait Pierre Nkurunziza en 2015. L’Archevêque de Gitega a dit que si les chrétiens élisent pour 2015 Pierre Nkurunziza, ils auront choisi d’être ‘’des esclaves’’.

    L’Eglise a déjà montré que ses positions face à des questions telles la problématique du mandat de Pierre Nkurunziza sont le fruit d’une longue réflexion et jamais le fait hasard.

    La position de l’Eglise catholique est à prendre à sa juste hauteur selon le Service National des Renseignements qui précise en même temps pour illustration qu’en République Démocratique du Congo l’Eglise catholique a été pour quelque chose dans le refus de la prolongation du mandat du président Kabila. Pour le SNR, cette position n’est pas minimiser puisque les Burundais sont à plus de 80% chrétiens.

    Dans ce document de 15 pages en effet, le SNR précise qu’il a des informations selon lesquelles l’Eglise Catholique, certaines organisations de la société civile et l’opposition politique sont en train d’enseigner à leurs militants d’enseigner à leurs adeptes à ne pas voter pour Pierre Nkurunziza et qu’ils sont prêts à réclamer des sanctions pour Bujumbura au cas où il se présenterait comme candidat à la tête du pays en 2015.

    Des manifestations spontanées seront aussi inévitables à travers le pays selon cette étude qui précise aussi que les institutions de défense et de sécurité auraient du mal à contrôler ces actes. Il a indiqué qu’une bipolarisation des forces de défense et de sécurités serait inévitable.

    D’une part, les ex Fdd risqueront de soutenir le parti au pouvoir. De l’autre, les ex Fab seront aussi tentés d’appuyer l’opposition et les pertes seront nombreuses. Pour le SNR, le pouvoir de Bujumbura risque de se retrouver dans une situation dont il est incapable de contrôler.

    Le pouvoir de Bujumbura sera aussi exposé à recourir à une force disproportionnée en cas de ces manifestations. Ce faisant, Pierre Nkurunziza et ses proches auront exposé le CNDD- FDD et son pouvoir devant la justice internationale puisque les cris contre le 3ème mandat sont ‘’légitimes’’.

    Pour le SNR, les professeurs Didace Kiganahe et Pascal Rwankara soutiennent le 3ème mandat uniquement pour des raisons pécuniaires et ne veulent pas que les intérêts du parti au pouvoir et du président et de sa famille soient protégés.

    {{Les contestations exogènes aussi }}

    Ce document stipule que les pays de la Région des Grands Lacs sont contre le retour de Pierre Nkurunziza en 2015. Le SNR souligne que la France a enquêté sur la Région des Grands Lacs sur ce chapitre pour s’imprégner des éventuels soutiens à cet homme. Le Rwanda et la RDC ne soutiennent pas que Pierre Nkurunziza revienne en 2015 parce que son retour risquerait de produire une instabilité dans les pays respectifs.

    L’Afrique du Sud et la Tanzanie estiment que le retour de cet homme signifierait une mise en cause de l’œuvre bâtie par les pères des Nations respectives en occurrence Nelson Mandela et Julius Nyerere.Au-delà de l’Accord d’Arusha, le pays Arc- en- Ciel souligne que les malfaiteurs qui attaquent ce pays se servent des passeports Burundais.

    Il faudrait convaincre la Tanzanie et l’Afrique du Sud à reléguer dans les oubliettes de l’histoire la contribution de Nelson Mandela et Julius Nyerere dans l’Accord d’Arusha pour qu’elles acceptent la candidature de Pierre Nkurunziza en 2015 selon les renseignements français.

    L’Union Européenne et la Belgique vont laisser Pierre Nkurunziza se faire élire mais une fois élu, elles ont déjà fait entendre qu’elles vont laisser le Burundi à part avec son président comme la communauté internationale a aussi laissé le peuple cubain et Fidel Castro.

    Ce document précise s’être entretenu avec un agent de la CIA dans la Région des Grands Lacs. Les Etats Unis ne cautionneront pas la violation de la constitution parce que le respect de la constitution est une valeur déjà encrée dans leurs mentalités comme John Kelly l’a déjà rappelé aux présidents africains.

    Pour le cas du Burundi, ce pays s’apprête à rendre public un document dans lequel il s’inscrit en faux contre le 3ème mandat par Pierre Nkurunziza en étalant au grand jour les manquements du pouvoir de Bujumbura en matière de gouvernance.

    Les Etats Unis vont notamment montrer les manquements du pouvoir Pierre Nkurunziza à travers les scandales de corruption et de mauvaise gouvernance sur le commerce sur la drogue, les minerais et bien d’autres.

    Pour le SNR, le retour de Pierre Nkurunziza ne profiterait ni à lui, ni au pays et risquerait plutôt de sonner le glas du parti CNN-FDD.

    Les personnes qui ont récemment déclaré sur les médias qu’elles ne soutiennent pas Pierre Nkurunziza pour 2015 en occurrence le sénateur Richard Nimbesha et d’autres ne sont que des portes paroles de nombreux autres membres du CNDD-FDD qui restent silencieux et qui regardent la mort dans l’âme le CNDD-FDD, un parti politique extrêmement divisé à l’interne.

    Le retour de Pierre Nkurunziza risque de mettre à mal l’avenir de Pierre Nkurunziza, de sa progéniture et du pays selon le SNR.

    {{Piste de solutions}}

    Depuis que Nyabenda Pascal a été choisi à la tête du parti CNDD-FDD, le parti n’a cessé de perdre sa cohésion et les intérêts généraux sont bafoués. La cohésion des membres du CNDD-FDD n’est plus d’actualité.

    Ce document met en garde le président pour ce qui est de sa sécurité aussi. Il risque d’être tué. « Pour un bel avenir de la progéniture du président Nkurunziza », le SNR conseille que Pierre Nkurunziza et le CNDD – FDD choisissent un autre candidat de poigne capable de conduire le pays.

    Le SNR propose au CNDD – FDD de choisir un autre candidat pour 2015 et demande à Pierre Nkurunziza d’aider dans la campagne électorale en faveur de celui-ci. Après la publication par les médias de ce document les organisations nationales et internationales sont venues tour à tour en chercher une copie.

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