Arusha 2017 ne nous réserve aucune surprise ; Arusha ne donnera rien. L’hebdomadaire Iwacu revient ici sur le 4ème sommet de dialogue qui vient de se clôturer en terre tanzanienne, sans aucun accord. Il parle de l’échec que tout le monde attendait.
Effectivement, écrit-il, l’accord n’a pas eu lieu comme l’avait souhaité le facilitateur Benjamin William Mkapa au début de la session : signature d’un accord global de paix le 08 décembre, en présence des chefs d’Etats de la communauté d’Afrique de l’Est. C’était trop beau pour être vrai, soutient le journal.
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Pour sa part, la communauté de blogueurs Yaga écrit qu’il ne faut pas se laisser distraire par Arusha. }}
Nous connaissons tous les vrais protagonistes de ce match final qui se joue à Arusha. Qu’ils se rendent à Arusha ou non, qu’ils se fassent représenter ou pas, qu’ils jouent la politique de la chaise vide ou pas, nous connaissons les forces et les faiblesses de chacun d’eux.
D’un côté, il y a une équipe composée par cette opposition radicale désagrégée et à l’agonie et ses acolytes de la société civile. Cette équipe dite malheureuse est, selon le billet, noyée dans une infinité de partis politiques qui pour la plupart n’existent que de noms et une pluie d’organisations de la société civile dont le bruit reste inaudible et sans effet.
D’un autre côté, il y a une équipe composée du gouvernement, du parti au pouvoir et ses alliés, une équipe on ne peut plus soudée, tactiquement habile, une équipe qui a gagné presque la totalité des matchs qu’elle a livrés à domicile ou à l’étranger. Une équipe qui, fière d’avoir déjà remporté la coupe avant la fin de saison, attend de pied ferme la saison de 2020. Et le billet d’écrire dans son titre, Arusha : pour y faire quoi au juste ?
« Ce que vous faites pour moi, sans moi est contre moi ». Le journal la voix de l’enseignant revient sur le dicton de Mahtma Gandhi, pour s’insurger contre la non représentation des enseignants dans les états généraux de la Mutuelle de la Fonction Publique, les 7 et 08 décembre dernier.
Il renseigne que les enseignants constituent 77 % des affiliés de la mutuelle de la fonction publique, et contribuent à hauteur de 80% des cotisations de la mutuelle. Le journal estime que l’on a ignoré la part belle des affiliés les plus nombreux. L’objectif principal de ces assises était selon la voix de l’enseignant, de « relever les défis et dégager les stratégies afin de rendre la mutuelle de la fonction publique plus efficace ».
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En éducation encore, le journal iwacu parle de vacances écourtées dans l’enseignement primaire et secondaire.}}
Le ministère de l’éducation a récemment pris la décison de diminuer de moitié les périodes de vacances. Celles des 1ers et 2èmes trimestres vont passer de deux semaines à une ; et les grandes vacances passent de deux mois à un selon toujours iwacu.
{{Le salaire minimum au Burundi. Une référence qui ne réjouit plus les concernés selon le magazine Burundi Eco. }}
Il revient sur les déclarations du vice-président de la Confédération des Syndicats du Burundi, COSYBU en sigle. Le Smig, salaire minimum interprofessionnel garanti en dessous duquel un travailleur ne peut être engagé ni employé) tel que déterminé par l’ordonnance ministérielle de 1988 n’est qu’une référence. M. Nsavyimana informe que le salaire minimum du plus petit agent de la fonction publique est calculé sur base journalière à fonction de 160 Francs burundais par jour dans les centres urbains de Bujumbura et Gitega, soit 4 800 Francs par mois ; et 105 FBu dans les milieux ruraux, soit 3 150 par mois. Il trouve anachronique que 30 ans après la fixation du SMIG, celui-ci ne reflète pas les réalités économiques.
Les différents acteurs sont appelés à s’impliquer dans la lutte contre la corruption. L’agence burundaise de presse revient sur un atelier qui a été organisé le 06 décembre à Gitega, par le ministère à la présidence chargé de la bonne gouvernance à l’endroit du personnel de la magistrature, de la police et des administratifs communaux de cette province du centre du Burundi.
Parmi les pratiques de corruption constatées figurent notamment des frais de déplacement communément appelés inderuzo exigés par quelques magistrats et greffiers lors des descentes d’exécution des jugements, des pots de vin appelé agatutu k’abagabo exigés par quelques notables, ainsi que des rançons demandés lors des dossiers civils.