Un commissaire hors contrôle, titre le journal Iwacu , parlant d’un commissaire qui a défrayé la chronique. C’est ce commissaire de Muyinga dénomé Jérôme Ntibibogora originaire de Kumwarangabo en commune Mugina de la province Cibitoke .
Dans son éditorial ; l’hebdomadaire revient sur des audios circulant depuis mercredi 17 avril sur les réseaux sociaux où un officier de police déclare qu’il décimera une famille qui tiendra une réunion clandestine nocturne. Un parti politique de l’opposition est cité. Les orpailleurs clandestins subiront également le même sort. Ce haut responsable de la police contacté par nos confrères assume complètement. Il persiste et signe, je cite : « On ne badine pas avec la sécurité. A l’heure où je vous parle, je viens de tenir le même langage dans une autre rencontre. »
Une suggestion de l’hebdomadaire, un commissaire qui a dévié de sa mission devrait être vite recadré, rappelé à l’ordre, voire sanctionné par ses supérieurs hiérarchiques. Il y a urgence, conclut l’éditorialiste.
En réactions, Venant Hamza Burikukiye du Capes + estime que : « C’est juste pour décourager les récalcitrants.» ; de son coté, Aline Manirabarusha, gouverneure de la province de Muyinga estime que le commissaire a pris les mesures qui s’imposent pour améliorer la sécurité de la province. Et a Agathon Rwasa président du parti CNL de souligner, je cite : « On ne devient pas un héros en abusant de son pouvoir.»
Les bijoutiers aux abois, titre le journal Burundi Eco
Le Burundi est l’un des pays potentiellement nantis en ressources naturelles. Les plus importantes sont l’or, le nickel, coltan, la cassitérite, les terres rares et les divers minéraux industriels, écrit l’éditorialiste. En plus stimuler l’économie du pays par les devises qu’il fait entrer, le secteur minier devrait être profitable à toute la population. Aujourd’hui le prix de l’or a presque doublé dans moins de dix ans. De 45 mille FBu le gramme en 2010 à 95 voire 100 mille FBu le gramme en 2019. D’où les difficultés d’approvisionnement se font sentir. Les bijoutiers en savent quelque chose.
Si les burundais n’accèdent pas facilement à l’or exploité chez eux, pourront-ils s’approvisionner à si bon compte à l’extérieur s’interroge l’éditorialiste. Actuellement, le prix d’1 g varie entre 85.000 et 95.000 FBu.
Selon Cyprien Ntibandetse, président de l’Association des Bijoutiers du Burundi (ABB) : « Pour se procurer de l’or, la plupart des bijoutiers font recours aux spéculateurs. Ces derniers cachent des quantités de l’or pour les remettre sur le marché. Cela quand les prix explosent »
L’agence burundaise de presse ABP écrit également sur l’or. Dans son numéro 11156, les exploitants illégaux de l’or en commune Muyinga sommés d’arrêter l’exploitation sans délai. « L’heure d’amadouer les orpailleurs illégaux par des discours est dépassé ; a laissé entendre la gouverneure de la province Muyinga dans une réunion du 16 avril s’adressant a la population de Cibari et ses environs. Elle appelle sa population à s’atteler aux autres travaux générateurs de revenus comme les autres citoyens résidant dans les communes ou il n’y a pas d’or.
Cette agence revient également sur la culture de l’aubergine en voie d’extinction en commune Nyabiraba de la province Bujumbura .
Les agriculteurs de l’aubergine de cette localité sont très préoccupés et tirent la sonnette d’alarme. Selon ces agriculteurs, a peine repiqués les plants d’aubergine commencent à sécher. Ils appliquent des produits phytosanitaires mais ces plants finissent par sécher. Ils disent être découragés, certains ont même abandonné cette culture. Pour les chercheurs du domaine des fruits au sein de l’Institut des Sciences Agronomique du Burundi ISABU ; cette culture a dégénéré par le fait qu’elle est cultivée plusieurs années sans renouvellement des semences. Ces agriculteurs devraient approcher cet institut pour ces nouvelles semences.
Le chômage inquiète les responsables des institutions d’enseignement universitaires ; titre le journal la voix de l’enseignant.
Cet hebdomadaire revient sur un atelier d’échanges entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les responsables des institutions d’enseignement supérieur fonctionnelles au Burundi ou il a été constaté que les offres de formation ne suivent pas les besoins du marché.
Les responsables d’institutions d’enseignement supérieur regrettent également qu’il n’y a pas de statistiques en la matière qui puissent aider à planifier. Le ministre de tutelle indique qu’un département de statistiques va voir le jour mais demande que les institutions elles-mêmes établissent leurs propres statistiques et voir les issues des anciens lauréats.