La question foncière reste explosive
Ce titre de l’éditorial du journal Iwacu et qui sonne comme une alerte évoque une vidéo de la descente sur terrain du Secrétaire général du parti au pouvoir avec le ministre de l’Agriculture et l’élevage qui vient de faire la une des réseaux sociaux. Selon le Secrétaire Général, les propriétés foncières, tout comme les minerais, sont une richesse commune à tous les Burundais.
La question est plus complexe pour ce confrère qui fait remarquer qu’il y a des citoyens burundais qui ont bénéficié des propriétés par emphytéose et que dans ce cas la faute reviendrait au gouvernement qui édicte des lois et non au citoyen qui ne peut pas être servi en dehors de la loi. Par ailleurs, ces propos ne sont pas de nature à rassurer des ’investisseurs qui peuvent avoir besoin d’une propriété foncière pour installer leurs infrastructures.
Dans son message, rappelle Iwacu, le SG annonce une politique de « redistribution des terres » pour que toute propriété soit exploitée. Le risque de spoliation est évoqué. En tout état de cause, la gestion de cette ressource vitale devrait être traitée avec précaution. Et surtout pas que des spéculations politiciennes s’y invitent…conclut l’éditorialiste du journal Iwacu.
A l’origine des échecs scolaires au post-fondamental : une mauvaise orientation, note la voix de l’enseignant.
D’après ce confrère, ces enseignants pensent que la mauvaise orientation ou le mauvais choix serait l’une de principales causes des échecs de la plupart des élèves du cycle post-fondamental, principalement ceux des lycées communaux et municipaux. Ils demandent au ministère de l’éducation de la formation technique et professionnelle de mettre sur pied des critères objectifs d’orientation et de les faire respecter.
La voix de l’enseignant écrit que ces enseignants ne comprennent pas pourquoi ils ne sont plus associés dans le choix de l’orientation scolaire des élèves comme il était d’usage dans le temps. Ils proposent la mise en place au sein de tout établissement d’un conseil d’orientation dont rôle serait d’orienter les élèves, finalistes du Cycle fondamental, selon leurs capacités ou dispositions intellectuelles.
La Cour des comptes appelle au respect de la loi, rapporte Burundi Eco
L’exécution du budget pour l’exercice 2018-2019 a été émaillée de nombreuses irrégularités, constate la cour des comptes. Cette institution déplore une violation flagrante de la loi régissant les finances publiques. Certaines rubriques dépassent largement le seuil de 10% pour atteindre plus de 1000 %. Tel que repris par ce journal spécialisé dans les questions économiques, lors du contrôle de l’exécution du budget du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, exercice 2017, la Cour a relevé de nombreuses irrégularités dans la gestion budgétaire. Ce sont notamment, la non transparence dans la procédure de recrutement des 449 nouveaux employés, le crédit de rémunération des salariés a été exécuté avec un dépassement de 8,1%. De plus, le montant de plus de 45 millions de FBu prévu par la loi de finances 2017 pour faire face aux dépenses relatives aux frais de formation du personnel a été uniquement déboursé lors des missions. D’après toujours Burundi Eco citant la cour des comptes, la Cour a constaté un écart de plus de 250 millions de FBu entre les paiements renseignés par la classification administrative des dépenses et ceux trouvés sur les pièces justificatives des dépenses
Le Renouveau rapporte un atelier organisé par l’association burundaise pour le bien-être familial ABUBEF sur l’infertilité et la planification familiale. Il s’agissait d’un atelier de sensibilisation des administratifs, des leaders religieux et d’autres parties prenantes des provinces Bujumbura, Bujumbura-mairie, Bubanza, Cibitoke et Muramvya. Selon les témoignages recueillis, écrit ce quotidien, les femmes sont blâmées pour l’infertilité alors que celle-ci touche aussi les hommes. Selon ce confrère, la coordinatrice de l’ABUBEF a suggéré la mise en place d’un centre de consultation et de prise en charge de l’infertilité au niveau national.
L’agence burundaise de presse quant à elle parle des conséquences néfastes liées à l’adultère et au concubinage en province Bubanza. L’ABP rapporte le cas d’une fille qui a décidé d’avorter d’une grossesse non désirée de 8 mois, aidée par sa mère dans cette entreprise. Selon ce confrère, les autorités administratives communales de Bubanza déplorent que ni cette fille, ni sa mère n’ont été sanctionnées conformément à la loi alors que le garçon, présumé auteur de la grossesse, croupit seul en prison.