Revue de la presse du 8 juin 2019

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    Risque de lynchage médiatique, titre le journal Iwacu

    Dans son éditorial, il évoque le numéro whatsApp mis en place par le Conseil National de la Communication. Selon le CNC, le numéro a été lancé pour recevoir des message d’évaluation des prestations des différentes radios et télévisions.

    Notre confrère rapporte que cet organe de régulation « voudrait que la population contribue à cette importante action des médias par un regard critique et constructif.». Cette nouvelle a provoqué une onde de choc dans les esprits aussi bien des professionnels des médias que des consommateurs de l’information ; selon cet hebdomadaire. Afin d’assurer le respect de certaines valeurs comme la dignité de la personne humaine, la sauvegarde de l’ordre public, la lutte contre les discours de haine et les fausses informations, Iwacu précise qu’un organe de régulation est mis en place.

    Celui-ci est doté d’un personnel professionnel et, théoriquement, bien outillé pour exercer son délicat travail dont la finalité est de veiller à ce que des médias publics et privés fournissent en toute liberté une information de qualité, considère-t-il. Pour conclure ; l’éditorialiste démontre la délicatesse de la tache d’analyser, critiquer les médias avant de se demander alors comment une population, qui n’a pas nécessairement cette compétence, peut-être associée à ce travail hautement sensible dans un contexte particulier. L’éditorialiste craint la porte ouverte à tous les dérapages et risques de lynchage médiatique.

    Les situations d’intégration se sont passées dans des conditions anormales, constate la Voix de l’Enseignant. Ce journal rappelle que les situations d’intégration sont des productions des élèves à partir des connaissances acquises en classe pour démontrer sa compétence dans chaque matière enseignée. Cette activité a été organisée la semaine du 3 au 7 juin dernier dans toutes les écoles du pays qui connaissent l’enseignement post-fondamental, mais il a été constaté qu’elles se sont malheureusement déroulées dans de mauvaises conditions.

    Notre confrère rapporte le témoignage d’un enseignant qui affirme que les élèves s’asseyent à trois, voire à quatre par banc pupitre suite aux effectifs élevés, et restent dans leurs places respectives. Ce qui favorise les tricheries car la surveillance ne peut pas être efficace.

    Du côté de la direction, écrit toujours La Voix de l’Enseignant, un directeur répondant à la question de de notre confrère de savoir pourquoi les élèves ne sont pas éparpillés dans différentes salles classe comme pendant les examens ordinaires et pourquoi les situations d’intégration sont écrites au tableau noir, celui-ci a répondu que c’est par manque de frais de fonctionnement suffisants.

    Le journal Burundi Eco écrit sur le site à eaux thermales de Mugara devenu un site touristique où des gens venus des quatre coins du Burundi viennent se baigner surtout pour leurs vertus médicales. La commune de Rumonge qui gère ce site enregistre beaucoup de recettes, mais reconnaît son incapacité à satisfaire la demande des visiteurs qui réclament la construction d’autres infrastructures pour améliorer la qualité des services.

    L’administrateur de cette commune a notamment dit à notre confrère que la maison servant de vestiaire est exiguë compte tenu du nombre de plus en plus élevé des touristes qui visitent ce site, que certains services comme la restauration et l’hébergement des visiteurs vont être cédés à des opérateurs privés. Burundi Eco relève effectivement que cette idée est aussi suggérée par le représentant de l’ONG locale Parcem en province de Rumonge.

    Pour lui, écrit toujours Burundi Eco, la commune de Rumonge n’a pas de moyens suffisants pour mieux gérer ce site touristique, l’entretenir, assurer la restauration, l’hébergement, le transport des visiteurs vers les réserves naturelles, résoudre les problèmes liées à la communication et à la sécurité, à la publicité et au marketing.

    La province sanitaire de Bururi connaît des difficultés de référer les malades suite à un problème d’ambulances, écrit l’Agence Burundaise de Presse. Certains de ces véhicules sont amorties, d’autres font plusieurs références alors que les moyens de fonctionnement sont très limités, constate l’ABP. Le médecin provincial confie à notre confrère que l’implication de l’administration et la population dans la contribution est faible pour faire fonctionner le système de référence et contre-référence alors que les centres de santé contribuent à hauteur de 5 %, une somme insuffisante pour assurer la référence des patients, afin de, selon lui, diminuer sensiblement la mortalité maternelle et infantile, regrette ce médecin.

    Le collectif des blogueurs Yaga écrit sur les paris sportifs, pires que les stupéfiants ? S’interroge-t-il? Plusieurs jeunes sont aujourd’hui accros aux paris sportifs à cause du chômage et nombreux cherchent à résoudre le problème par ce moyen relativement simple, mais absolument inefficace. Selon Aloys Toyi, professeur à l’Université du Burundi dans la filière de Sociologie « Les paris sportifs ou les jeux de hasard sont des problèmes sociaux, mais ils sont parmi les anti-valeurs que la société tolère. Quand ils sont incontrôlés, ils deviennent nuisibles », précise-t-il.

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