Les médias Burundais sont appelés à accompagner le processus électoral qui approche au Burundi. L’appel est du premier vice-président de la République qui a rendu visite ce mercredi deux médias de la capitale économique Bujumbura à savoir la Radio Isanganiro et la Radio scolaire Nderagakura. Gaston SINDIMWO encourage les politiciens en exil de rentrer et déclare que leur retour ne peut pas faire objet de négociations.
Lors de cette visite à la radio Isanganiro le 1er Vice-président de la République a indiqué que cette visite s’inscrit dans le prolongement du programme de visite de la presse initié par le chef de l’Etat pour mieux préparer les prochaines élections de 2020. Gaston Sindimwo a appelé les professionnels des médias à accompagner le processus électoral. «Nous avons le programme de visiter les médias pour mieux préparer les élections générales de 2020. Les citoyens ont besoins d’avoir des informations qui les confortent. Nous sommes ici pour montrer que les médias doivent accompagner les préparatifs des élections de 2020 car dans le passé, certaines radios ont déraillé. Aujourd’hui, nous avons besoin de voir la contribution de la presse dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans le pays », a-t-il dit.
Quant à la demande du dialogue de la plate-forme des opposants en exil regroupés au sein du CNARED, le 1er Vice-président de la République Gaston Sindimwo dit que parmi les missions du gouvernement figure l’accueil des burundais rapatriés. « Vous savez, les gens qui sont à l’extérieurs ne sont pas dans de bonnes conditions. Nous demandons à tout un chacun de pouvoir rentrer sans les différencier. Ceux qui veulent rentrer, qu’ils rentrent. Nous sommes là pour les accueillir et sécuriser tout le monde. Il y a des gens qui sont venus avant, il y a ceux qui sont en train de rentrer et d’autres qui viendront demain et d’autres qui vont continuer à venir. Nous sommes là pour les accueillir sans distinction aucune».
Dans un communiqué sorti ce dimanche, le CNARED a demandé au gouvernement burundais de considérer sa volonté affichée de participer aux élections et accorder des facilités aux opposants en exil pour leur participation à ces élections.