Le droit à l’éducation et le droit à la santé sont les uns des droits auxquels les métis ne jouissent pas au Burundi. Cela a été dit par la représentante du ministère de la personne humaine lors du lancement officiel de la campagne de sensibilisation sur la problématique de métissage burundais et européen par l’association de mulâtres des grand lacs. Le président de cette association demande qu’il y ait des droits protégeant cette catégorie de personnes.
Lors du lancement officiel d’une campagne de sensibilisation sur la problématique du métissage burundais et européen par l’association des mulâtres des grands lacs AMGL en sigle sous le thème «pour le monde sans frontière, ensemble contre le racisme», le président de cette association Issa Niyongere a fait savoir que certaines difficultés auxquelles font face des personnes métisses, sont la non jouissance du droit à l’éducation et du droit à la santé.
« Son excellence monsieur le président a annoncé que les enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes se feront soignés gratuitement mais jusqu’à maintenant, il y a du blocage pour les enfants métis et même des femmes métisses enceintes. Egalement il y a la scolarisation gratuite des enfants de l’école fondamentale mais nos enfants métis ne peuvent pas être bénéficiaires de cette décision présidentielle parce que on nous prend pour des européens »
Que dit le gouvernement burundais sur les droits des mulâtres ?
Le manque de jouissance de certains droits sociaux est confirmé par Godelieve Ndayishimiye, cadre du ministère des droits de la personne humaine et du genre. Elle explique les unes des causes du manque de jouissance des droits fondamentaux pour ces métis burundo-europeen. « ces enfants se retrouvent victimes de toutes ces défaillances des parents et c’est dans ce sens qu’ils perdent la reconnaissance des droits fondamentaux de la part même de la communauté dont ils sont membres à savoir le droit à la nationalité, le droit à l’éducation ,le droit à la santé et bien d’autres ».