Le programme de rapatriement de 2000 réfugiés burundais se trouvant sur le sol tanzanien a été annoncé par le ministre de l’intérieur Pascal Barandagiye ce mardi.
Le ministre Pascal Bandagiye précise que seuls les réfugiés ayant manifesté leur volonté de rentrer vont être rapatriés. «Nous sommes prêts à les accueillir», a-t-il renchérit. Le sort des réfugiés qui ne veulent pas regagner leur patrie reste plutôt flou. «Ayant relevé le constat avec le ministre tanzanien de l’intérieur que la situation sécuritaire est rassurante, le gouvernement tanzanien décidera de leur sort. Il pourra peut-être leur accordé la nationalité».
Le ministre burundais de l’intérieur fait savoir que les attentes de l’accord de la commission tripartite du mois de mars 2018 n’ont pas été réalisées. L’accord entre le Burundi, la Tanzanie et le HCR prévoyait le rapatriement de 2000 réfugiés burundais par semaine. « A un certain moment, on n’accueillait que 150 réfugiés par semaine. Donc notre objectif n’a pas été atteint», a expliqué Barandagiye.
S’adressant à la presse ce mardi, il a réfuté l’idée selon laquelle le rapatriement convenu avec le ministre tanzanien de l’intérieur est forcé. “On ne va pas leur forcer de rentrer. Surtout, nous demandons que le HCR implique la Tanzanie et les représentants des réfugiés dans l’établissement des listes de ceux qui souhaitent rentrer».