Les laboratoires médicaux de la capitale économique Bujumbura sont bien équipés mais manquent de maintenance. Pour ceux de l’intérieur, la qualité laisse toutefois à désirer selon le directeur de la recherche à l’Institut National de la Santé Publique INSP. L’annonce a été faite ce lundi lors d’un atelier de formation des formateurs sur l’assurance qualité.
Selon le directeur de la recherche à l’Institut national de la santé publique INSP, les laboratoires de la capitale Bujumbura disposent du matériel nécessaire de fonctionnement. Toutefois, ce cadre indique qu’ils tombent souvent en panne. « Leur maintenance cause parfois problème », souligne docteur Dionise Nizigiyimana. « Nous possédons des équipements de laboratoires médicaux suffisants mais nous avons un problème de maintenance. C’est un problème sérieux parce qu’on n’a pas de gens pour les maintenir », ajoute-t-il.
Pour les laboratoires des hôpitaux de l’intérieur du pays, non seulement que les équipements nécessitent d’être augmentés mais aussi la qualité des résultats des laboratoires laisse à désirer.
Thaddée Niyoyiyungira, coordinateur adjoint du réseau régional intégral de surveillance des laboratoires de l’Afrique centrale RISLNET indique que la formation vise à ce que les résultats des laboratoires régionaux répondent aux normes internationales. « Cette formation sur la qualité vient pour s’assurer que les laboratoires de l’Afrique Centrale soient renforcés dans la qualité de service qu’ils offrent aux patients. Bien plus il faut que les analyses médicales soient conformes aux normes internationales ».
L’atelier a rassemblé les laborantins de neufs pays de l’Afrique centrale.