Plus de 150 hectares de forêt ont été incendiés par des personnes non encore connues sur différents monts des communes Ngozi et Marangara durant les 2 dernières semaines.
Le code forestier burundais définit les feux de forêts et de brousse comme ceux détruisant les formations végétales et animales dans le milieu, quelles que soient leurs ampleurs et leurs origines.
Ce genre de feu sont enregistrés dans la province de Ngozi. La commune la plus touchée est celle de Marangara. 150 hectares de forêts du mont Nyunzwe ont été réduits en cendres et 5 d’autres à Runda. La commune de Ngozi n’en est pas épargnée. La semaine passée, une vingtaine d’hectares d’arbres y ont pris feu. Cependant, les responsables de ce forfait n’ont pas été identifiés.
Les auteurs mis en garde
Le responsable de l’office burundais pour la protection de l’environnement, OBPE en sigle, dans la province de Ngozi dit ne pas avoir un rapport détaillé des dégâts. Laurent Munezero envisage d’effectuer une descente sur terrain pour s’enquérir de la situation qu’il juge inquiétant. Il témoigne toutefois qu’elle a pris une grande ampleur comparativement à l’été dernier.
En collaboration avec l’administration à la base, cette autorité compte sensibiliser la population au traçage des courbes de niveau en attendant des moyens permettant de préserver ces forêts. En outre, il met en garde les auteurs de ces feux. Les coupables seront sévèrement sanctionnés une fois appréhendés.
D’ailleurs, l’article 212 du code forestier révèle que toute infraction à la réglementation des feux de brousses et des incendies de forêt est punie d’un emprisonnement de dix ans à vingt ans et d’une amende de cent mille à cinq cent mille francs burundais.