Seconde Nyanzobe, Représentante légale de l’ association Fontaine Isoko, plaide pour pour l’intégration de la dimension genre dans la mise en place de la Commission Vérité et Réconciliation ,CVR, toujours attendue.
Selon elle, la femme aura un grand rôle à jouer dans la CVR. Elle indique qu’ au regard de la façon dont la femme burundaise a été victime, témoin et parfois même bourreau au cours des différentes crises qui ont endeuillées le pays, les résultats de la commissions seraient sans effet si une fois elle est mise à l’écart.
Les résultats des consultations qui ont eu lieu à travers le pays convergent sur une telle considération selon la représentante légale de l’association Fontaine Isoko.
Sur le chapitre des faits à enquêter figurent notamment les viols, les violences sexuelles basées sur le genre et dont les victimes sont surtout les femmes.
“Les viols et les violences basées sur le genre occupent la deuxième place parmi les éléments qui seront analysés par la CVR et la femme aurait du mal a révéler les tristes réalités qu’elle a endurées sans qu’il y ait une femme pour la tranquilliser”, dit elle.
Elle plaide également pour que les hommes et les femmes qui feront partie de cette commission soient élus de même manière que lors de la mise en place de commission nationale indépendante des droits de l’homme.
Elle a indiqué que, durant les différentes crises qu’a connues le pays, beaucoup de femmes ont perdu leurs maris et s’attendent à être moralement rétablies dans leurs droits.