Economie après 50 ans: La 2ème République requiert des lettres de noblesses

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    Zénon Nicayenzi, un ancien homme politique burundais depuis l’accession du Burundi à l’indépendance, indique que la deuxième république avait amorcé les pistes du développement du pays qui, hélas, n’ont pas été exploités par les pouvoirs qui se sont succédés à cause d’une mauvaise politique de privatisation et une efficacité des responsables qui laissait à désirer.

    Selon lui, la deuxième république a fait aménager beaucoup de biens d’intérêt publics par rapport aux autres républiques. Cet ancien homme politique indique que cette époque aura été caractérisée par des réalisations pratiquement insondables, entre autres les routes macadamisées, les barrages de Rwegura et de Mugere , la création de beaucoup d’établissements financiers, la création des industries du lait, et beaucoup d’autres.

    Pour Zénon Nicayenzi, certains de ces équipements d’intérêt public ont malheureusement pour la plupart été fonctionnels de manière éphémère. Il a dénombré un ensemble d’entreprises qui, actuellement, n’existent plus comme la CAMOFI, la CADEBU, la COTEBU, la VERUNDI et autres. La plupart de ces équipements d’intérêt public ont été privatisés à la va vite au lieu de connaître une réforme toujours attentive de progrès, selon toujours Zénon Nicayenzi .

    «La plupart de ces entreprises se sont effritées et la privatisation a tourné en pulvérisation, » a-t-il martelé.

    La méritocratie n’a pas été mise en avant raison pour laquelle tous ces établissements ont mis les clés sur les portes de la part de ce compagnon de route de Rwagasore Louis, le père de l’indépendance du Burundi. Pour lui, le militantisme politique, qui, souvent, cachait en son sein les germes d’une incompétence notoire, était l’élément clé pour accéder aux postes de responsabilités.

    « Voilà pourquoi les hommes et femmes qui en étaient à la tête ont été incapables d’exploiter les directives qui leur avaient été tracées par la deuxième république,» dit-il.

    Zénon Nicayenzi s’est entretenu avec la radio Isanganiro sur des questions en rapport avec le cinquantenaire d’indépendance du Burundi

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