Sept cas de choléra dans un mois à l’ETS Kamenge

    0
    497


    L’Ecole Technique Secondaire de Kamenge en mairie de Bujumbura annonce que sept cas de choléra se sont déjà déclarés dans cette école depuis un mois. Son directeur Désiré Manangirakamaro souligne que la carence de l’eau dans cette école a été à l’origine de cette épidémie.

    « On a enregistré sept cas de choléra ici à l’ETS Kamenge, mais Dieu merci tous sont guéri», déclare Manangirakamaro dans une interview ce matin.

    L’ETS Kamenge est l’un des grands établissements de ce pays avec un grand effectif d’élèves. Au total, 3000 élèves sont inscrits dans cette école, dont d’ailleurs 2300 sont internes, « nourris et logés dans cet établissement » selon la direction.

    N’eût été l’intervention de la Croix Rouge, la Police et les services d’hygiène de la mairie, peut être qu’il y aurait eu beaucoup de cas, annonce la direction de l’ETS Kamenge.

    Selon lui, la police de protection civile a déployé ses camions pour l’acheminement de l’eau à cette école, tandis que la Croix Rouge a donné une citerne pour le stockage d’une quantité importante d’eau.

    L’école ne compte pas rester toujours dépendante des aides des particuliers ou des humanitaires pour faire face à ce genre de problèmes.

    C’est pourquoi son directeur demande que « dans le future, la Regideso est priée de privilégier » cette communauté la plus grande qui fait face à la virulence de la maladie des mains sales.

    Il est tout à fait compréhensible, selon le directeur de l’ETS que des cas d’attaque des malades des mains sales soient possibles au moment où même la région de l’Imbo reste touchée par le choléra.

    « Les dortoirs et les réfectoires sont régulièrement nettoyés à l’aide des détergents et d’autres produits chimiques » pour définitivement empêcher le retour de cette maladie des mains sales.

    Malgré des efforts entrepris par l’école et surtout l’intervention de la police, de la Croix Rouge et des Services d’hygiène de la mairie de Bujumbura et qui ont permis à la neutralisation de ce fléau, le directeur Manangirakamaro ne croit pas que la maladie a été définitivement vaincue.

    « Des séances de sensibilisations contre la maladie sont souvent organisées » annonce t-il, ajoutant que même les enseignants sont aussi associés dans ces travaux de sensibilisation.

    Le ministère de la santé publique a annoncé, dès le début de ce mois, que le choléra se rependait même l’intérieur du Burundi.

    Les communes de Rugombo (Cibitoke), Rumonge (Bururi au sud-ouest) et Nyanza-lac (Makamba), Kabezi (Bujumbura) et la mairie de Bujumbura avait été touchées par le choléra. Cependant, les malades s’étaient tous remis, et malgré son expansion, il n’y avait pas fait de victimes.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici