Les pays africains doivent redoubler d’efforts pour améliorer la santé maternelle, infantile et des nouveaux nés dans le but de baisser le taux de la mortalité maternelle qui est perçu comme le plus élevé dans le monde.
Lors de l’atelier qui se tient à Kampala en Ouganda sur le plaidoyer des médias en faveur de la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique, CARMMA, une campagne lancée sur le continent africain en 2009 par la conférence des ministres de la sante de l’Union Africaine, les participants ont constaté que 57 % des femmes qui meurent lors de l’accouchement sont originaires de l’Afrique.
Dans des pays avancés, le risque qu’une femme enceinte meure à cause des complications est minime 1 sur 4700, alors qu’en Afrique ce risque est élevé 1 sur 39.
Au Burundi, selon les résultats de l’enquête effectuée par ISTEEBU en 2010, le taux de mortalité maternelle atteint 500 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Selon Dr Wilfred Ochan, d’UNFPA Uganda, la santé maternelle et la planification familiale sont étroitement liées au développement et à l’économie.
Pour lui, s’il n’y a pas une bonne planification des naissances, les maigres ressources du pays ne peuvent pas suffire et les gouvernements doivent améliorer leur production, construire beaucoup d’infrastructures en puisant dans des poches à moitie vides.
Pour les participants, les médias sont le relais essentiel pour vulgariser la campagne initiée par l’Union Africaine en partenariat avec UNFPA, Fond des Nations Unis pour la Population, pour un accès universel a la santé sexuel et reproductive et a la réduction de la mortalité maternelle, d’où alors l’atelier.