L’Union Européenne déçue par la nouvelle loi sur la presse

    0
    324


    L’Union Européenne regrette « la promulgation de nouvelle loi sur la presse au Burundi » par le Président de la République Pierre Nkurunziza, le 4 juin 2013.

    Dans un communiqué, rendu publique ce vendredi matin à Bruxelles au siège de cette union, les porte-parole de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidente de la Commission, Catherine Ashton, et du Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, ont fait aujourd’hui une déclaration conjointe.

    “La Haute Représentante et le Commissaire au développement regrettent la promulgation de la nouvelle loi sur la presse au Burundi », lit on dans ce communiqué.

    Selon les deux cadres de l’Union Européenne, « cette loi n’est pas conforme aux standards internationaux auxquels le Burundi a adhéré, ni aux engagements mutuels pris à la conférence des bailleurs de Genève ».

    La réaction de l’Union Européenne rejoint celle du porte-parole de l’ONU, hier, dans son communiqué que « La liberté d’expression est un droit fondamental et un des fondements d’une société réellement démocratique et pluraliste ».

    En plus, souligne le communiqué, les deux officiels, Catherine Ashton et Andris Piebalgs « espèrent que cette loi ne nuira pas à l’ouverture qui s’est manifestée récemment par la reprise du dialogue politique national et resteront attentifs à son application et aux développements législatifs à venir ».

    Rester attentif aux autres « développements législatifs à venir », c’est aussi la promesse faite par la Belgique, notamment en ce qui est d’une loi des ASBL sur la table de l’Assemblée Nationale burundaise, actuellement.

    Les condamnations, au niveau de la communauté internationale ne cessent d’augmenter contre la nouvelle loi sur la presse au Burundi.
    Hier, la diplomatie française avait aussi soulevé des inquiétudes à propos de cette nouvelle loi qui consacre des amendes lourdes contre les journalistes et les médias et la révélation des sources.

    « La France fait part de sa préoccupation à la suite de la promulgation par les autorités burundaises d’une loi sur la presse non conforme aux engagements internationaux du Burundi, et notamment au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

    Bien avant la France, c’était plutôt les nations Unies qui se montraient inquiètes par rapport à cette loi, « liberticide », selon les professionnels des médias mais « taillée », sur les réalités du Burundi, selon le Gouvernement.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici