L’agresseur de Yannick Nihangaza finalement extradé vers l’Inde

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    L’un des agresseurs de Yannick Nihangaza, un jeune burundais battu à mort en Inde, est arrivé dans ce pays tard la nuit du 15 au 16 septembre 2014, après arrestation en Mars en Australie suivie d’une extradition vers l’Inde, nous apprend un officiel de la Police de Punjab Naveen Singla.

    Une équipe de policiers indiens, en tête de laquelle le Commissaire Adjoint de la Police à Jandhar Baljit Singh Dhillon avait été constituée pour aller en Australie pour l’extradition de Jaskaran Singh Jassa, perçu comme le principal rouleau compresseur dans cette attaque avec un parfum racial.

    Naveen Singla, officiel de la police à Punjab confirme ces informations et ajoute que les procédures juridiques vont immédiatement commencer pour juger Jaskaran Singh Jassa.

    La police de Punjba et en amont celle de Jandahar demande à la famille de Yannick Nihangaza la “disponibilisation” des documents officiels attestant la mort de Nihangaza pour ajouter “le meurtre à la charge des dix accusés” dont celui récemment extradé de l’Australie.

    La police, dès l’arrivée à Punjab (Inde) de retour de l’Australie pour l’extradition de Jaskaran Singh Jassa, avait annoncé que le concerné devrait être présenté à la justice ce mardi 16 ou mercredi le 17.

    Le présumé assassin sera gardé par la police durant 2 jours, explique Naveen Singla.

    Pour le moment, 9 jeunes indiens sont détenus pour agression de Yannick Nihangaza.

    Avec la mort de ce jeune de 23 ans deux semaines après son retour au Burundi toujours en état de coma, au début du mois de juillet, les officiels de la police de Punjab se sont montrés favorables à la reprise du procès car les accusés avaient été condamnés à une peine de 10 ans de prison ferme.

    Actuellement, les 10 agresseurs naviguent entre perpétuité et pendaison en vertu de l’article 302 du code pénal indien.

    Selon cet article du code pénal indien, un crime est passible d’une peine de capitale ou une perpétuité accompagné par une amande.

    Les agresseurs qui avaient été condamnés à 10 ans pour agression doivent faire face maintenant à une charge de meurtre après la mort de Nihangaza en juin dernier deux semaines après son retour au Burundi.

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