Bubanza : Des chenilles ravagent les champs de maïs

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    Dans toutes les communes de la province Bubanza, les champs de maïs ont été attaqués par des chenilles qui ravagent systématiquement les jeunes pousses . Les cultivateurs désespérés devant cette situation et demandent aux responsables habilités de disponibiliser des produits phytosanitaires afin de limiter les dégâts. La direction provinciale d’agriculture et de l’Elevage à Bubanza tranquillise qu’ils sont à la recherche d’un produit pour sauver la situation mais les cultivateurs sont obligés de payer la dose.

    “Je ne vois pas comment je vais vivre dans les prochains jours. Tous mes champs de mais , environ un hectare, ont été attaqués par des chenilles. Et je n’ai plus aucune semence dans la maison”, se lamente Beatrice Ndikumana, une veuve rencontrée tout près de ses champs de maïs visiblement endommagés , c’est sur la colline Kanenga de la commune Mpanda. Cette commune est beaucoup menacée par ces chenilles qui ravagent toutes les plantules de maïs comme l’a souligné l’administrateur de cette commune au cours d’une réunion de sécurité tenue par le gouverneur ce mardi.

    Ces chenilles rongent donc le tronc du maïs et montent jusqu’aux feuilles qui finissent par sécher. Les collines qui sont les plus touchées sot celles des communes Mpanda et Musigati. “Où est-ce que nous allons trouver d’autres semences! ….En plus du soleil accablant qui menace déjà toutes les plantes, voila que ces chenilles viennent ajouter le drame au drame!”, se désole Niyondiko Laurent de Mugombarima, un habitant de la commune Musigati.

    De son côté, le directeur à la Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage à Bubanza précise que les techniciens du Ministère sont entrain de voir où trouver le produit phytosanitaire appelé durisban pour sauver la situation. Jean Paul Barutwanayo, Directeur à la DPAE Bubanza apprend aussi aux cultivateurs qu’une fois disponible, ce produit ne sera pas gratuit. Qu’ils se préparent alors pour payer les doses dont ils ont besoin, a -t- il ajouté. Ce numéro un à la DPAE tient également à signaler que ces chenilles pullulent et se reproduisent beaucoup dans ces jours où il y a trop de soleil sinon, elles meurent directement quand la pluie tombe selon toujours Jean Paul Barutwanayo.

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