”Le rapport de Benomar n’engage pas l’EAC”, dit Libérât Mpfumukeko

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    La communauté East Africaine (EAC) n’a pas été associée dans la conception du rapport présenté auprès du conseil de sécurité des nations unies par Jamar Benomar, conseiller spéciale des nations unies en matière de droit de l’homme dans la région des Grands Lacs. Libera Mpfumukeko, secrétaire général de la l’EAC l’a dit le mardi 28 mars 2017, dans un point de presse lors de la clôture d’une réunion de deux jours qui a réuni à Bujumbura les hauts cadres de la EAC et de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).

    « Nous avons à mainte reprise échanger avec l’Union Africaine(UA) et l’organisation des nations Unies (ONU). Cependant nous n’avons pas encore un protocole qui engage un partenariat entre l’EAC et ces organisations », a souligné M. Mpfumukeko. Ce numéro un du secrétariat de la communauté est africaine indique que depuis l’ouverture du dialogue Arusha, la communauté n’a pas touché aucun sou de la part des organisations des nations unies ni de l’union africaine comme financement.

    A propos du rapport présenté auprès du conseil de sécurité des nations unies, dans lequel le conseiller spécial des nations unies pour le droit de l’homme dans la région des Grands Lacs, Jamar Benomar, avait indiqué s’être concerté avec l’EAC et l’UA, le secrétaire général de l’EAC dément ces informations. Libérât Mpfumukeko fait savoir qu’il n’y a jamais eu de protocole d’entente qui régit un cadre quelconque de coopération et avec l’UA et avec L’ONU. « Ce rapport n’engage pas l’EAC », a souligné M. Mpfumukeko.

    {{La paix et la sécurité, des domaines prioritaires. }}

    Au chapitre de la coopération entre l’EAC et la CIRGL, le Secrétaire général de l’EAC a indiqué que le communiqué rendu public d’une façon conjointe est une réaffirmation de l’action contenant dans un mémorandum d’entente signé en 2010. Le contenu dit-il concerne les 12 pays membre de la CIRGL dont six membres de l’EAC. Un accent particulier, poursuit-il, sera mis dans le domaine de la paix et la sécurité. “La supervision des élections en perspective au Kenya, la situation d’impasse politique au Burundi et la crise qui secoue le Soudan du Sud prendront une place de choix”, précise Libérât mpfumukeko .

    Ces des organisations se sont engagées à échanger des informations en rapport avec l’évolution de la situation au Burundi et au Soudan du Sud. Elles se sont également convenues de produire des rapports communs sur la situation dans les pays ci-haut cités. Au sortir de cette réunion de deux jours qui a rassemblé à Bujumbura, du 27 au 28 mars 2017, les hauts cadres desdits organisations, Zacharie Muburu Mwita secrétaire général de la CIRGL, est revenu sur l’importance de conjuguer les efforts par un travail en synergie. Selon lui, la synergie permettra d’arriver rapidement aux résultats tangibles et à la réalisation de leurs missions respectives en évitant le chevauchement.

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