La criminalité contre les enfants, une anomalie psychique ?

    0
    333

    Deux enfants ont été enterrés vivant à Bubanza, deux mois avant deux autres enfants avaient été amputés les bras à Gitega, des problèmes psychiques pourraient en être la cause. Le psychothérapeute Hyppolite Manirakiza, directeur général du centre neuropsychiatrique de Kamenge justifie cette criminalité des racines des temps lointains des auteurs.

    Le 23 Novembre 2017, deux enfants ont été mutilés les bras en commune Itaba de la province Gitega au centre du Burundi. Deux mois plus tard, le soir du 14 Janvier 2018, deux autres enfants sont enterrés vivants jusqu’à la poitrine .Tous ces enfants ont subi ces malheurs pour la seule raison qu’ils ont volé du maïs dans des champs. Comme si cela ne suffisait pas, une semaine après, une maman transperce un coup de couteau son enfant au quartier Busoro de la zone Kanyosha en mairie de Bujumbura pour avoir fait cramer du haricot. Un psychothérapeute redoute de raisons psychiques derrière ces forfaits.

    La police regrette que ce soient des actes ignobles qui se propagent à grande échelle. Pierre Nkurikiye porte-parole de la police nationale affirme au moins que certains de ces auteurs sont poursuivis par la justice.
    {{
    De l’analyse }}

    Le psychothérapeute et directeur général du centre neuropsychiatrique de Kamenge, Hyppolite Manirakiza interpelle les instances habilitées à se lever pour travailler ensemble en vue de faire changer le comportement de certaines personnes qui s’observent aujourd’hui. Ce directeur du centre communément appelé « Kwa Le Gentil » s’inquiète de ce comportement qui dépasse l’entendement. Il craint que ce soit une déviation ou un problème psychique à l’origine de cette criminalité. Monsieur Manirakiza propose que les auteurs de ces crimes soient consultés par les psychothérapeutes surtout pour analyser leurs antécédents familiaux, scolaires ou professionnels « Nous sommes conscients que nous avons vécu des situations difficiles de violences depuis des années et c’est un comportement qui change et qui cause ces violences », explique cet expert en psychologie.

    Chadrack Ndayikengurukiye et Didier Bayubahe auteurs de ce forfait ont déjà été condamnés par le Tribunal de Grande instance de Gitega respectivement à 18 ans et 14 ans de prison pour amputation des bras des enfants à Gitega. L’auteur de l’enterrement des enfants jusqu’ la poitrine à Bubanza court toujours, selon la police. Pour ce cas le plus récent de la zone urbaine de Kanyosha, la mère ayant blessé son enfant au couteau a été déjà arrêtée pour enquête précise encore Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police nationale.

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici