Les travailleurs de l’Ecole Indépendante de Bujumbura réunis au sein du syndicat STEIBU demandent que leur salaire soit revu à la hausse selon que l’école est classée par le ministère dans la catégorie A .Lors de la manifestation de la colère ce lundi,Bernard Barahinyuza de STEIBU déplore que leurs revendications n’aient pas été prises en compte.Le représentant légal adjoint de cette école, quant à lui, trouve ces réclamations non fondées.
Les élèves dans la cour de l’école et les enseignants à l’extérieur avec des écrits dans la main le matin de ce lundi. Il est écrit , “Nous exigeons une réunion extraordinaire pour étudier nos questions, et sur d’autres pancartes est écrit “Nous rejetons le procès verbal de la réunion du 27 Janvier 2019”.Bernard Barahinyuza président du syndicat de STEIBU regrette que les questions qu’ils avaient adressées à la représentation de l’école aient été ignorées dans la réunion tenue ce dimanche. Parmi ces questions figurent celles qui concernent leur salaire même si d’autres sont devant la justice.
“Nous avons manifesté ce matin suite à l’assemblée générale tenue le 17 Février 2019.On nous a refusé les doléances de l’enseignant et nous sommes sortis de la salle. Et aujourd’hui nous avons manifesté la colère pour montrer aux parents qu’il y a des problèmes. Qu’on nous rétablisse dans nos droits:nous sommes dans la catégorie A et il faut qu’un enseignant de l’école indépendante soit dans la catégorie A dans tous les domaines”, revendique le président de STEIBU.
Diomède Ndorere, représentant légal adjoint de l’Ecole Indépendante de Bujumbura dit que ces travailleurs ont observé plutôt un mouvement insurrectionnel car, leurs revendications ne sont pas fondées ,explique-t-il. De plus, il dit que pour statuer sur les questions qui concernent le personnel; les travailleurs doivent être écartés .
“Le mouvement qu’ils ont fait aujourd’hui je pense que c’est un mouvement insurrectionnel parce qu’ils n’ont pas demandé de permission pour manifester sur la voie publique.La question qu’ils posent souvent c’est la question en rapport avec le salaire et surtout d’autres primes. En ce qui concerne la question qu’ils posent chaque fois, l’assemblée générale du 27 janvier s’est prononcé sur le cas”,justifie-t-il.
Concernant la réunion extraordinaire qu’ils exigent ,ce représentant légal adjoint de l’Ecole Indépendante de Bujumbura, dit que la loi régissant cette école prévoit trois réunions extraordinaires par an et que quand bien même elle se tiendrait;la question de ce personnel serait inscrit dans les divers.
Même si ces travailleurs ont manifesté leur colère, ils tranquillisent qu’ils ne vont pas définitivement suspendre leurs activités espérant qu’ils seront rétablie dans leurs droits par les parents.