Certains animaux sauvages ont disparu dans le sud du pays. La destruction de leurs habitats et le braconnage en sont à l’origine d’après les experts de l’environnement, à l’occasion de la journée internationale dédiée à la protection de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année.
Les lions, les léopards, les éléphants, les girafes, certaines espèces d’antilopes, les hyènes, les lycaons, les pangolins, les rhinocéros, les phacochères et biens d’autres animaux n’existent plus dans les forêts et vallées du sud du Burundi. Il en est de même pour les grues couronnées, les canards sauvages, les vautours, les grands calaos, etc.
Certains ont été victimes du braconnage avant son interdiction en 1976. D’autres ont fui notamment vers la Tanzanie ou leur habitat est préservé. La pression démographique a rétréci la superficie du monde sauvage, fait remarquer Léonidas Nzigiyimpa, président de l’association « Conservation et Communauté de Changement.
Selon ce protecteur de l’environnement, l’habitat constitué notamment des réserves de Vyanda et de Rukambasi en disparition doit être restauré. Il souhaite aussi l’aménagement d’autres sites favorables à la réintroduction des espèces disparues. Léonidas Nzigiyimpa reste convaincu que de telles initiatives pourront contribuer à booster le secteur du tourisme au Burundi.